Après Algérie-Mali : Le milieu a failli

L’équipe nationale, qui a préservé sa série d’invincibilité dimanche soir en battant son homologue malienne, n’a pas fourni une grosse prestation. Alors, qu’est-ce qui n’a pas marché ?

Comme on l’appréhendait, le Mali a été un sérieux client, donc un adversaire difficile à faire bouger, sauf que si la prestation de l’EN fut moins convaincante, pour les observateurs, elle a perdu la bataille du milieu face à des Maliens qui ont bien occupé cette partie du terrain en étant toujours les premiers sur le ballon, notamment en première période. On avait l’impression que le ballon brûlait les pieds des nôtres. Cette faible prestation en première mi-temps sera un bon enseignement pour le staff technique national avant le début des choses sérieuses en septembre prochain et les éliminatoires de la Coupe du monde 2022.

Zerrouki découvre l’agressivité

Le choix de composer avec 3 milieux de terrain défensifs avait réduit la manœuvre des attaquants, sevrés de ballons. On a vu parfois jouer loin de la surface malienne à l’image de Ryad Mahrez, transparent en première mi-temps, tout comme Youssef Belaïli qui ne touchera que quelques ballons pendant 45 minutes. Dominateurs au milieu du terrain, les Maliens ne laissaient guère d’espaces à nos joueurs pour s’exprimer. Ramiz Zerrouki, qui a été impressionnant face au Botswana en mars dernier (5-0), était à la peine. Souvent en retard sur les ballons, Zerrouki venait de découvrir qu’en Afrique, les adversaires sont souvent très agressifs et sont prêts à vous arracher une jambe pour vous enlever le ballon. Pour les spécialistes, il serait beaucoup plus utile en milieu relayeur. Même le chevronné Adlène Guedioura était perdu ; heureusement qu’il y a eu ce réajustement opéré par Djamel Belmadi en renforçant l’attaque après la pause (entrée de Slimani). Ce changement amènera plus de fluidité dans l’entrejeu et fit reculer les Maliens dans leur camp, car harcelés par le renard Islam Slimani, qui exerçait une pression constante sur les défenseurs maliens qui auront du mal à chaque fois à relancer le jeu. C’était la clé de la réussite de l’EN dans ce match compliqué, certes, mais riche en enseignements pour le staff technique national qui a bien fait de programmer cette rencontre face à une solide sélection malienne, car celle-ci nous a montré, le temps d’une soirée, que malgré notre statut de champion d’Afrique, on n’est jamais à l’abri d’une défaite. Vendredi à Tunis, on s’attend à une bonne réplique des Aigles de Carthage d’autant qu’il y aura un enjeu (classement FIFA), qui donne d’ores et déjà plus de piment à ce derby maghrebin.

  1. S.

Ounas rassure ses fans

Transféré sur une civière à l’hôpital après un méchant coup à la tête, Adam Ounas a tenu à rassurer ses fans dans un message qu’il publia quelques heures plus tard sur l’un de ses comptes sociaux. «Merci à tous pour vos messages, tout va bien hamdoulilah», a écrit Adam Ounas.

 

Slimani s’arrête pour l’hymne malien

Pendant qu’il traversait le terrain pour rejoindre le banc, Islam Slimani s’est subitement arrêté devant le poteau de corner par respect à l’hymne malien, avant de rejoindre le banc de touche de l’EN en courant.

 

 

Classement