Le prochain retrait de Charaf-Eddine Amara de la présidence de la FAF, qu’il compte officialiser lors de l’AGO devant les membres de l’assemblée, donnera le coup d’envoi de la grande course vers le siège de Dely Ibrahim.
La fausse alerte qu’est le retrait de CEA jeudi passé dans une réunion extraordinaire du BF avait déjà lancé les hostilités dans les coulisses, plusieurs postulants ont affiché leurs intentions de briguer le prochain mandat, et investir le château de Dely Ibrahim pour les 4 prochaines années.
Serrar et même Zefizef ont affiché leurs intentions de s’engager dans cette longue et périlleuse course, le manager de la sélection aurait même pris attache avec des membres de cette AG qui auront le pouvoir de décider de l’identité du successeur du président sortant. Connu pour être un commis de l’Etat, Zefizef refuse rarement un service lorsqu’il s’agit de donner un coup de main à la FAF, il a longtemps travaillé sous les ordres de Raouraoua, avant d’avoir une très courte expérience avec Zetchi, pour s’éclipser ensuite jusqu’à cette après-CAN au Cameroun quand il a été rappelé pour remplacer l’ex-manager Amine Labdi , demis de ses fonctions pour faute professionnelle grave. Ses mouvements sont fréquents, nous dit-on, ces derniers jours pour tenter de se positionner dans cette course. Bien avant d’être lancée, il essaye de prendre une avance sur ses prochains concurrents, car ces derniers pourraient être nombreux, d’ailleurs depuis hier, on connaît un nouveau, un revenant que Zefizef connaît assez bien. En effet, dans une déclaration faite à l’APS, Walid Sadi, ancien manager de la sélection, n’a pas caché son ambition de revenir aux affaires via ce poste très prisé de président de la fédération. Ayant voulu par le passé tenter cette aventure, il a fini par se rétracter, faute de soutien, CEA avait en effet été plébiscité par les décideurs, mais comme le passage de ce dernier n’a pas été fructueux, en témoigne son prochain retrait lors de l’AG, Sadi pense pouvoir rattraper le temps perdu et se positionner lui aussi dans cette folle course vers le siège de Dely Ibrahim. Sadi qui reste à l’affût précise qu’il préfère attendre l’officialisation du retrait d’Amara, mais ne lésinera pas sur les contacts pour s’assurer du soutien, la bataille ne fait que commencer entre lui et une ancienne connaissance à savoir celle de Zefizef, il faut dire que les deux hommes ont déjà fait équipe sous les ordres de l’ancien président Mohamed Raouraoua. Pour les observateurs, la présence de ces deux hommes su la ligne de départ de cette campagne veut dire que l’ex-clan Raouraoua est en train de revenir aux affaires, cela veut-il dire que c’est El-Hadj qui prépare son retour d’une autre manière ? Possible, mais pour l’instant, les proches de l’ancien président laissent entendre que les deux candidats cités n’entretiennent pas forcément les mêmes relations qu’avant avec leur mentor, mais comme dans les coulisses on laisse croire que Raouraoua a été sollicité pour un retour et qu’il aurait refusé pour des raisons familiales, l’hypothèse d’un retour maquillé n’est pas à écarter, surtout lorsqu’on sait que cela a déjà eu lieu il y a plus de 15 ans lorsque Haddadj avait pris les commandes entre deux mandats d’El- Hadj.. Pour le moment, tout ce qui se dit relève de la spéculation, jusqu’à preuve du contraire Charaf-Eddine Amara est encore en poste, tout devrait se clarifier, d’ici l’officialisation de son retrait lors de la prochaine AGO.
S.M.A