La sortie médiatique de la fédération gambienne de football hier intervient au moment où les critiques fusent de partout et visent le sélectionneur national Djamel Belmadi, coupable d’avoir dit ce qu’il pensait de l’arbitre Gassama. L’intervention des Gambiens arrive à un moment étudié, moins de 48h après celle de la FECAFOOT, et toutes promettent des plaintes auprès de la FIFA. En fait, les instigateurs de ce mouvement, veulent nuire au coach et à l’EN, et semblent vouloir récolter un maximum de preuves et d’atouts pour enfoncer Belmadi. Hier, on vous disait que le souci majeur des initiateurs de cette campagne c’est de diaboliser Belmadi, ils ont même réussi à faire réagir des intervenants français, tout est valable pour mettre la pression sur l’instance mondiale et arracher pour Belmadi une sanction, c’est aussi pour la FIFA une manière de détourner les regards de l’objectif tracé par la FAF, à savoir la réclamation déposée concernant ce même referee et son arbitrage vicieux. Qui se cache donc derrière cette campagne visant à sanctionner Belmadi et l’enfoncer ?
Charaf-Eddine :«Les déclarations de Belmadi ont été mal interprétées»
Le président de la FAF est revenu mardi soir sur la mini-crise entre la Fecafoot et la FAF, provoquée par la dernière interview de Belmadi avec la FAF TV.
Alors que les Camerounais affirment être directement concernés par les propos du coach notamment lorsqu’il évoque une conspiration, CEA affirme que le coach n’a jamais fait allusion au Cameroun, et que ses propos ont été mal interprétés : « Les propos de Belmadi ne visent pas la FECAFOOT, ni le pays, le coach ou la fédération ont juste utilisé leur droit de condamner l’arbitrage scandaleux et qui est loin d’être à la hauteur d’une telle compétition, on n’a jamais dit que la FECAFOOT nous a porté préjudice ou même son président Samuel Eto’o, d’ailleurs ce dernier est un ami et frère, on le respecte, et on respecte la FECAFOOT, ainsi que toutes les fédérations africaines, on était les premiers à soutenir le Cameroun dans l’organisation de la CAN, et il s’en souvient, et se souvient de ce que je lui ai dit, ainsi que la position de notre pays, en résumé, les déclarations de Belmadi ont été mal interprétées.»
«Ma démission ? L’AG prendra une décision»
Après avoir refusé dans un premier temps de répondre à une question relative à la possibilité de le voir revenir sur sa décision de démissionner, Amara met la balle dans le camp de l’AG, pour lui, elle seule peut trancher : «L’AG est souveraine, et c’est elle qui prendra la décision d’accepter ou pas ma démission », dira-t-il laissant le suspense planer sur son avenir, et sur les rumeurs annonçant son possible maintien à la tête de la Fédération.
S.M.A