La sanction prononcée à l’encontre du latéral droit de l’EN Youcef Atal continue de provoquer une onde de choc puisque ça parle encore de son cas sur les plateaux de télévision en France ou chez nous.

L’annonce de sa suspension pour 7 matches, une sanction qui prendra effet a partir du prochain mois de novembre, met le joueur à l’ecart de la compétition durant tout le reste de cette année 2023, la programmation de la coupe de France à partir du 7 janvier ne permet pas au joueur de revenir plus vite que prévu, c’est donc dans les matches du championnat de Ligue1 qu’il va purger cette lourde sanction. Au même moment et comme on le sait, l’EN sera en pleine préparation de sa participation aux éliminatoires de la Coupe du monde, mais aussi à la phase finale de la CAN. Deux stages sont prévus d’ici 2024, le premier commencera le 13 novembre, alors que le second débutera à la fin de l’année, et l’on se demande déjà si la règle de la compétitivité instaurée par Belmadi sera appliquée pour l’international algérien. Il faut dire que le coach s’est toujours montré intransigeant par rapport à ce point, mais une fois n’est pas coutume, il compte apporter son soutien à sa manière à la cause défendue par Atal et par ricochet à ce dernier, et ce, en lui adressant une convocation en bonne et due forme pour ce prochain stage de novembre.

Youcef Atal, qui a eu le malheur d’être stoppé dans son élan durant la dernière fenêtre FIFA alors qu’il était aux Emirats, devrait donc rejouer sous le maillot des Verts un mois plus tard, un arrêt d’un mois qui a eu des répercussions, c’est sûr, mais le plus inquiétant c’est son état d’esprit, son moral a été touché. Son coéquipier brésilien à l’OGC Nice à savoir Danté avait affirmé que le joueur était dévasté, c’est donc en pompier que Belmadi va intervenir pour essayer de limiter les dégâts. Certes, le joueur continue de s’entraîner dans son club, il aurait même engagé un préparateur physique pour des séances sup’, mais rien ne remplace la compétition. Il aura à jouer les 2 matches de novembre, certains voient en cet arrêt une occasion pour le joueur de mieux s’entretenir sur le plan physique et éviter les blessures qui lui ont souvent gâché ses saisons, mais le plus important dans l’équation c’est ce soutien qu’il aura de son entraîneur et de ses équipiers. On sera curieux plus tard de voir comment se comportera Belmadi avec son joueur après le stage, car entre le 21 novembre et le 21 décembre soit au lendemain du début de la trêve en France, il y aura un mois à meubler, c’est la plus dure période qu’Atal va traverser, mais son importance au sein du dispositif du coach et le rôle qu’il occupe dans le onze font de lui un élément clé, irremplaçable, malgré les quelques options de rechange préparées par Belmadi en cas de défection, les Loucif et Guitoune sont prêts à prendre le relai, mais pour tout ce qu’il a fait et le coup de poignard au dos qu’il a reçu de la part de son club il sera soutenu, un cas qui rappelle celui de Slimani en 2019, lâché par Fenerbahce en février, mais présent dans la liste des joueurs champions d’Afrique en juin, en résumé, Atal will never walk alone.

S.M.A