Désormais international algérien, Amine Gouiri, est revenu sur son choix de rejoindre l’EN. Dans les colonnes de L'Equipe, l'ancien Lyonnais a justifié sa décision : «J'ai beaucoup réfléchi pendant l'été, avec mes agents, mes amis, mon entourage... J'ai pesé le pour et le contre et je suis arrivé à cette décision. Il y avait beaucoup de choses qui ont fait pencher la balance pour l'Algérie. Ce sont mes origines, le pays de ma famille... C'est un pays que je connais bien puisque j'y suis allé régulièrement depuis que je suis tout petit. C'est aussi une sélection que j'ai beaucoup suivie, et j'ai toujours aimé cette passion qu'il y a pour le football. J'ai eu envie de représenter tout ça. J'ai toujours eu une relation spéciale avec ce pays, j'ai de la famille là-bas à Sétif, mes parents viennent de là, j'ai toujours été là-bas depuis petit et je n'ai jamais coupé ce lien. Mon père est né en Algérie, à Béjaïa. Ce sont des personnes super accueillantes. Puis l'équipe nationale, c'est un truc de malade, ils te poussent dans tous les moments, dans les difficultés ou dans les victoires.» a-t-il déclaré, avant d’ajouter : «Je m’attendais depuis pas mal de temps à devoir faire un choix. Je m’y préparais même en me disant que ça allait arriver vite, mais sans jamais avoir pris de décision. Je voulais vraiment rester concentré sur mes objectifs. Ensuite, ça commencé à devenir très concret cet été, quand Djamel Belmadi, le sélectionneur, m’a appelé pour la première fois. À partir de ce coup de téléphone, j’ai vraiment commencé une réflexion plus poussée. Il m’a surtout parlé de son envie de me voir rejoindre l’équipe nationale. Il m’a dit que j’allais être un joueur important et que je devais venir. Il a essayé de me convaincre, mais toujours d’une manière très calme, très sereine, sans jamais me mettre la pression.»