Le sociétaire de Francfort estime que la sélection nationale amorce, demain face à la Somalie, un long périple qui va durer plus de deux ans, mais reste confiant pour une qualification à la Coupe du monde 2026.
«C’est différent par rapport aux éliminatoires de la CAN, après avoir loupé la dernière Coupe du monde, on sait que 2026 c’est très loin, ça va jouer dans un championnat lors duquel on va jouer 10 matches. On ne peut pas avoir en tête une compétition qui se jouera en 2026, néanmoins on essayera de gagner dès le début des éliminatoires le plus de matches possibles pour se qualifier le plus tôt possible.» Une fois le match Algérie-Somalie fini, la sélection nationale s’envolera pour Maputo. Un long voyage qui suscite quelques appréhensions vu que le match face au Mozambique aura lieu seulement trois jours après. «Le voyage au Mozambique ? On est des professionnels, on est obligés de s’adapter, c’est sûr que ça va être un long trajet, on ne peut rien y faire. C’est l’Afrique, un grand continent, mais comme je l’ai dit, on va essayer de s’adapter», rassure-t-il.
« Si on arrive à poser notre jeu, on ira loin à la CAN »
Une fois les deux matches de cette semaine joués, l’EN entrera directement dans la préparation de la CAN 2023 qui débute à la mi-janvier 2024. Farès Chaibi est optimiste pour une campagne qui sera réussie : «La dernière CAN (2022 au Cameroun), a été une déception. Après, cela peut arriver à toutes les grandes équipes comme par exemple après avoir remporté la Coupe du monde 2014, l’édition d’après, l’Allemagne a été éliminée au 1er tour. Il faut prendre match par match. On ira là-bas pour gagner la CAN. Il ne faut pas non plus se mettre une pression particulière. On a un groupe de qualité, peut être l’un des meilleurs du continent africain, si on arrive à faire notre jeu, on ira loin Incha Allah». Interrogé sur son poste de prédilection, Farès Chaibi, qui affirme avoir été formé au milieu de terrain avant d’être reconverti en attaquant, se dit disposé à jouer là où le coach national le lui demande. «J’ai été formé milieu de terrain. Après mes années en pro, j’ai toujours joué en attaque. Pas de souci, je peux m’adapter à tous les postes, je joue là où le coach me le demandera en essayant toujours de faire le maximum. Jamais je n’ai triché, je me donne toujours à fond. Après, je peux faire une mauvaise prestation.» En foulant demain la pelouse de Nelson-Mandela, Chaibi se souviendra sans doute de sa première cape avec l’EN en mars dernier face au Niger où il a fait une entrée intéressante. Avant ce match contre la Somalie, il lance un appel au public : «On demande au public d’être comme d’habitude présent au match de demain. Nous, de notre côté, on fera tout notre possible pour leur procurer de la joie».
« Mahrez est la légende de l’Algérie »
Lors des dernières heures, on parle beaucoup des chances de Riyad Mahrez pour le Ballon d’Or 2023. Pour l’ancien Toulousain, le capitaine de l’EN garde toutes ses chances de remporter ce trophée individuel. «Mahrez c’est la légende de l’Algérie, l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du continent africain. La saison passée, à chaque fois qu’il jouait, il était décisif. D’ailleurs, sans forcément prendre part à l’intégralité de tous les matches, il était le joueur le plus décisif à Manchester City. Y a pas beaucoup de joueurs en Afrique qui font ce qu’il fait, donc s’il remporte le Ballon d’Or, personne ne dira que ce n’est pas mérité», soutient Farès Chaibi.
M.S.