Alors que la FAF a décrété le huis clos pour ce premier entrainement des Verts, celui-ci a été émaillé par un incident. En effet, alors que la séance venait de débuter, il y a eu intrusion sur le ciel du terrain du Lycée d’un drone.
Rapidement, la police est intervenue pour arrêter la personne (un Ivoirien) qui téléguidait le drone. Les policiers lui ont saisi la carte mémoire pour éviter la diffusion d’images. Après cet incident, les rumeurs les plus folles ont commencé à circuler. S’agit-il d’une tentative d’espionnage pour obtenir des données et des images au profit d’un de nos adversaires dans cette CAN ? Il faut préciser que depuis le début du stage au Togo, l’entraineur national Djamel Belmadi avait exigé que toutes les séances et matches amicaux aient lieu à huis clos et cela dans un souci de cacher toutes ses cartes ? D’ailleurs, on se souvient pour le premier match amical, un jeune Togolais avait diffusé un live de la rencontre contre la sélection togolaise. La FAF avait par le biais du responsable de la cellule de communication déposé plainte contre le jeune Togolais et cette histoire avait fait beaucoup de bruits.
La FAF a sollicité la CAF
Pour filmer ses séances d’entrainement, la FAF a sollicité la CAF pour avoir une autorisation. L’instance suprême du football africain ne s’y est pas opposée, sauf qu’elle a demandé le respect d’une certaine hauteur aérienne. Par ailleurs, le drone ne doit pas couvrir un large champ d’application. C’est la condition posée par la CAF pour pouvoir utiliser un drone lors des prochaines séances des Verts. Par ailleurs, d’après nos informations, la CAF n’a pas apprécié que de trop caméras accompagnent le bus de l’équipe nationale quand elle se déplace au stade ou à l’hôtel car les droits TV de la CAN lui sont exclusivement réservées et elle est prête à sévir pour protéger ses droits.
M.S.