Grande star de l’équipe d’Algérie, à chaque faux pas de l’EN, en Algérie et même les médias étrangers remettent en cause son apport en équipe nationale.
Depuis lundi et le nul peu glorieux concédé à l’Angola 1-1, Riyad Mahrez subit les critiques, soit un débat qui est devenu récurrent. On se souvient après l’élimination des mains du Cameroun à la Coupe du monde 2022, le capitaine de l’EN avait songé à mettre un terme à sa carrière internationale après qu’on a mis en cause son implication envers la sélection nationale, lui qui performait à cette époque avec son ancien club Manchester City. ‘’ J’ai été touché à la lecture des messages de certains qui mettent en cause l’amour que j’ai pour ce maillot et ma volonté de le défendre’’, telle une partie du contenu de la lettre adressée aux Algériens en 2022. Ici, à Bouaké, le magique gaucher algérien vit une pression extérieure qui dépasse parfois l’entendement, s’il l’on se réfère aux déclarations notamment de consultants TV nationales et internationales lesquelles accentuent la pression sur l’entraineur national Djamel Belmadi pour le laisser sur le banc samedi. Évidemment, le coach national, qui connait bien la musique, fera la sourde oreille et continuera à faire confiance à son capitaine.
Il est d’une grande utilité à l’EN
Si on fait une analyse logique et constructive, honnêtement on estimera que Riyad Mahrez est un élément incontournable dans le jeu de l’EN et cela pour plusieurs raisons valables, doit on l’admettre. D’abord avec sa notoriété mondiale, nos adversaires font mille calculs pour le neutraliser, contre l’Angola, ils étaient souvent trois joueurs adverses collés à ses basques pour réduire sa marge de manœuvre, ce qui devrait profiter à ses coéquipiers présents sur le terrain mais ceux-là ne l’ont jamais exploité. Autre qualité de l’actuel attaquant d’Al Ahly Djeddah, ses centres toujours précis. Or, s’il n’y avait pas preneur, ce n’est pas sa faute ! Pour ce qui est de son impact dans le jeu de l’EN, il y a un détail qu’il faudra bien prendre en compte : au milieu du terrain, ça manque d’animation. Avec un jeu concentré pratiquement sur le côté gauche et un Youcef Atal qui évolue sur le côté droit avec lui, à tendance à repiquer dans l’axe souvent quand il hérite du ballon. C’est le constat qui a été fait pendant la rencontre de lundi forcément faute d’appui sur ce flanc. Riyad Mahrez ne touche pas assez de ballons, malgré cela, il demeure un joueur imprévisible et décisif qui a des qualités pour changer le cours d’un match, cela c’est pour l’aspect technique. Pour ce qui est de son apport humain, dans le vestiaire, Mahrez est respecté par tout le groupe ; avec son aura et notoriété mondiale, ses coéquipiers savent que c’est un honneur qu’il soit avec eux dans une même équipe. Selon nos échos, les nouveaux qui le découvraient en équipe nationale reconnaissent qu’il est toujours disponible pour les aider et fait tout pour leur permettre de passer rapidement la période d’adaptation. Cette humilité d’une grande icône du football est appréciée à juste valeur par l’ensemble du groupe.
Il s’arrête en zone mixte
Riyad Mahrez est une icône mondiale. Pour preuve, il a des fans partout dans le monde, mais il n’a jamais eu la ‘’grosse tête’’ car avant d’être un grand joueur, c’est une personne bien éduquée, faut-il le reconnaitre. Il n’est pas seulement disponible envers ses coéquipiers, mais également avec la presse. Lundi malgré la déception du résultat, il s’est arrêté en zone mixte. Comme il y avait un grand nombre de journalistes, il a répondu pratiquement à toutes les sollicitations, au même moment d’autres joueurs qui ne jouissent pas du même statut que lui ont boudé la zone mixte. C’est connu chez certains, ils ne s’arrêtent qu’après une victoire ou un but marqué. Par contre, Mahrez a toujours assumé ses responsabilités envers les médias, cela méritait d’être signalé.
- S.