Au moment où le dossier Belmadi n’a pas encore été solutionné, la FAF continue de lui chercher un successeur pour prendre en main les rênes de la sélection.
Certes, les échos de Dely Ibrahim ont évoqué des négociations avancées avec l’ancien coach de l’EN Vahid Halilhodzic, certains sont même allés loin en annonçant un accord définitif entre les deux parties, mais dans les coulisses Sadi se permet de voir plus large et toucher d’autres entraîneurs. L’un des derniers coachs en date n’est autre que l’ancien entraîneur de l’équipe de France, du PSG et de l’Olympique Lyonnais, à savoir Laurent Blanc, puisque, selon nos informations, Sadi aurait pris langue avec son agent, lui faisant la proposition de prendre la sélection, mais ce dernier, toujours d’après nos sources, a poliment décliné cette dernière. Il faut dire que dans les conditions actuelles, et après un échec cuisant de l’EN à la CAN, ils sont très rares les entraîneurs qui auront le courage de dire oui à l’EN. Un climat électrique règne au sein de la sélection, des proches du dossiers ont décrit l’EN post-Belmadi comme étant une bombe à retardement. Il y aura des départs au sein du groupe, et ce qui reste sera truffé de complots, surtout que plusieurs éléments ont des affinités avec l’ancien sélectionneur, ce qui n’aidera pas l’entraîneur suivant à manœuvrer tranquillement. Il y a aussi des cas psychologiques difficiles, le groupe est cassé et aura besoin d’un kamikaze pour remettre le train sur les rails.
Aucun contact avec Sampaoli
Si le contact avec Blanc est réel et qu’on a pu le confirmer, en revanche, celui de l’Argentin Sampaoli n’a jamais eu lieu. Sadi n’a pas pensé à lui, il n’est donc pas dans les plans de la sélection. Sadi ciblerait un coach francophone, mais pas spécialement français, ce serait même un critère. D’après des indiscrétions, l’ancien manager de l’EN se dirigerait vers l’option Europe de l’Est, Vahid entre dans ce plan-là, mais comme il y a eu d’autres contacts, il n’est pas à écarter qu’Halilhodzic ait été rétrogradé, peut-être comme plan B, cela voudrait dire que Sadi n’est pas totalement convaincu par ce choix. Avec tous les risques existant avec ce retour, il faut dire qu’Halilhodzic est très allergique aux superstars, on a vu ça chez nous, mais aussi au Japon et, surtout, au Maroc. Son conflit avec Ziyèche lui a coûté son poste, c’est pourquoi du côté de la FAF on préfère temporiser et s’assurer de ne pas se tromper, car le risque de tomber sur un scénario catastrophe, comme celui de Rajevac est persistant, c’est dire toute la difficulté dans laquelle se retrouve la FAF qui de surcroît n’a pas encore résilié le contrat de Belmadi, le tout à 6-7 semaines du prochain stage de mars, qui sera historique.
S.M.A