Comme prévu, la commission ad-hoc installée par le président Walid Sadi est entrée en scène avec sa première réunion, qui avait pour but de sortir avec une short-list.
«Nous avons reçu environ 20 candidatures», a reconnu le membre de la commission Mohamed Maouche. Il faut dire que dès l’annonce de l’intention de la FAF de passer à autre chose, l’envie de prendre l’EN a traversé les esprits de nombreux entraîneurs, il y a eu des candidatures à la pelle du côté de la FAF, parmi elles des coachs de renom, d’autres moins connus, ils avaient tous l’envie de succéder à Belmadi à la tête d’une sélection pourtant abattue par les échecs à répétition. «D’autres réunions sont prévues, car ça ne sera pas facile de trancher», explique l’ancien joueur du FLN, qui précise qu’il y a « des critères à respecter, des fois on se trompe en allant trop vite.» Maouche précise qu’ils disposent en tout de 10 jours, et que le coach choisi doit faire l’unanimité et bien évidemment répondre à des critères et de terminer par : «C’est le président qui décidera.» En d’autres termes, la commission ne prendra aucune décision, ça sera juste une force de proposition qui donnera son avis, et le dernier mot reviendra au président, qui a d’ailleurs décidé seul d’installer ladite commission sans passer par son BF, chose qui était pourtant évidente.
Les CV triés auraient permis à la commission d’en retenir 3. Aux dernières nouvelles, Broos, Peseiru et Queiroz sont les trois noms retenus, du moins pour le moment, car le voyage de Sadi à Abidjan jeudi dernier lui permettra certes de voir les dirigeants de la CAF, mais aussi et probablement quelques entraîneurs ciblés. Broos qui joue ce soir le match de classement contre la RDC fait partie des cibles, idem pour Peseiro le coach du Nigeria, présenté comme le favori pour la succession de Belmadi, le 3e nom concerné n’est autre que Queiroz, même si aux dernières nouvelles on laisse entendre que ce dernier n’est pas en possession de tous ses moyens physiques et mentales, certains parlent d’un début d’Alzheimer qui le mettrait à l’ecart de la course.
La FAF qui ne semble pas vouloir faire de folies devrait choisir l’un de ces 3 coachs, c’est en tout cas la tendance qui s’est dégagée de la réunion de jeudi, mais tout reste possible d’ici le 15 février voire même plus tard, du moment que Sadi ne veut pas se précipiter. Une chose est sûre, il est fort probable que le prochain coach soit actuellement en Côte d’Ivoire, le voyage de Sadi à Abidjan pourrait être fructueux.
- M. A.
Velud parmi les postulants
Laissé officiellement libre par la Fédération burkinabè, estimant que le management des Etalons est en déphasage avec ses ambitions, Hubert Velud est libre et ne compte pas chômer longtemps, puisqu’il a décidé de postuler du côté de la FAF pour prendre en main les rênes de la sélection algérienne.
- M. A.