Après la CAN, l’EN s’est retrouvée en crise, avec le départ inattendu de Belmadi. La FAF a très vite plongé dans une situation d’urgence, puisque Sadi a lancé une sorte d’appel d’offres pour la désignation d’un sélectionneur.
Il y a eu environ 29 CV reçus par la fédération, très peu aux yeux des observateurs, et très vite le tri s’est automatiquement effectué, grâce à l’intervention de la commission mise en place par Sadi. Le président a voulu associer des techniciens pour l’aider à éliminer des visages, et en garder d’autres, 5 noms ont été choisis, et parmi ces 5 noms seuls 2 ont continué la course et actuellement ce serait Petkovic qui tiendrait la corde à quelques heures de l’annonce du nom du coach. En langage de management, La FAF s’est retrouvée dans un management de crise, où le président ne pouvait en aucun cas procéder à titre individuel, c’est pourquoi il a dû recourir à cette commission, choix critiqué par certains qui se sont demandé pourquoi le BF n’a pas été impliqué, alors que d’autres ont salué la démarche au vu de la présence d’un nom comme Saâdane dans ce dispositif, d’autres personnes ont eu un tout autre avis. Selon eux, c’est aux cadres de l’actuelle sélection qu’il fallait se retourner, prendre leur avis, les consulter pour s’assurer de faire le bon choix. Il faut dire que les exemples ne manquent pas, le dernier en date était celui d’Alcaraz et Madjer, sous l’ère Zetchi, et, surtout, celui de Rajevac, la plus grosse bourde commise par l’ancien président Raouraoua, qui a cassé l’équipe et contribué à la destruction de son empire. On se souvient tous comment le vestiaire de l’EN s’était embrasé au lendemain d’une contre-performance contre le Cameroun à Blida, une bagarre a éclaté entre les joueurs et le Serbe, et il y aurait même eu des bousculades, tout cela parce que le courant n’est pas passé entre les cadres de l’époque et cet entraîneur. Raouraoua avait négligé ce point essentiel qu’est l’avis des cadres et a dû payer les pots cassés, Sadi a assisté à tout cela, et l’on se demande s’il ne s’y serait pas inspiré. Les Atal, Bennacer, Feghouli, Slimani et autres Mahrez ou encore Boudaoui apprécieraient bien un coup de fil qui demanderait leur avis, que ce soit pour trancher entre Peseiro ou Petkovic, ou juste pour dire oui ou non pour l’engagement de ce dernier, étant donné qu’il est le plus proche de devenir le coach. Certains évoquent même un vote dans l’anonymat qui mettrait la FAF sur orbite et qui rassurerait et conforterait le président dans son choix, le tout à 4 mois de la reprise des éliminatoires de la Coupe du monde et à 16 mois d’une CAN qui s’annonce spéciale pour les Verts.
S.M.A.