Dans sa toute première conférence de presse, Petkovic n’a pas été très bavard, il s’est contenté de donner les grandes lignes de son projet.
«J’ai pris en main une équipe d’une grande nation, d’un grand pays, non seulement par sa superficie, mais aussi sa réputation dans le monde du football, une équipe soudée et qui a de grandes possibilités sur le plan sportif. Je reste très positif, et je compte faire un grand travail et parvenir à de bons résultats avec l’aide de ceux qui travailleront à mes côtés. Ce qui est important pour moi, c’est de travailler la cohésion de l’équipe et sa solidité comme groupe et pas comme individualités».
« Curieux de découvrir la composante de mon groupe »
Le coach compte changer beaucoup de choses, il dit vouloir repartir à zéro en gardant les points positifs du travail de Belmadi : «Quand je dis repartir à zéro, ça ne veut pas dire qu’on va le faire d’une manière négative, mais plutôt du côté positif. L’EN a réussi de grands résultats ces dernières années, et je crois que le plus important c’est de continuer sur cette lancée. Ma préoccupation à présent c’est de savoir ce dont je dispose comme joueurs. Ce n’est pas une inquiétude, mais une curiosité de savoir le contenu du groupe. Je connais beaucoup de joueurs, j’ai suivi la CAN, mais être sur place et avoir un contact direct avec les joueurs est une autre paire de manches, par rapport à ce qu’on peut voir de loin. J’ai déjà une idée sur différents joueurs, mais l’important c’est de pouvoir vaincre et réussir de bons résultats, c’est le travail qu’il me reviendra de faire avec les joueurs et avec le staff».
« La pression, je l’ai connue à la Lazio »
En Algérie, il y aura plus de pression par rapport à l’aventure suisse, le coach en parle : «J’ai l’habitude de travailler sous pression, et dans le monde du football c’est tout à fait normal d’avoir des pressions. Et dans le football, travailler sans pression n’est pas intéressant, surtout quand on vise de grands objectifs. Quand j’ai consulté des gens pour savoir ce qui m’attendait ici, j’ai tout de suite compris que j’aurais les mêmes conditions que j’avais à Rome quand j’étais à la Lazio».
« La CAN est une page pliée »
«Il ne faut pas se focaliser sur ce qui s’est passé par le passé, il faut se concentrer sur ce qui va se faire maintenant. Nous prenons en compte les matches joués, c’est important de voir ce qui a marché et ce qui n’a pas marché, et analyser les buts qui devaient être marqués et ceux qui pouvaient être évités.»
« Avant moi, un bon travail a été effectué, j’y ajouterai ma touche »
«Je peux dire qu’il y a eu avant moi un très bon travail. Mon rôle c’est d’apporter une touche supplémentaire pour améliorer les prestations de cette équipe, on va essayer d’agir jour après jour, pour pouvoir améliorer ce qui a été fait par le passé. Important que les fans viennent admirer le jeu de l’équipe et aussi donner de la joie aux 44 millions d’Algériens qui suivent les résultats de leur EN.»
« Je suis ambitieux, je vais l’inculquer à mes joueurs »
«Dans le foot, on vit au présent, je suis arrivé pour faire du bon boulot, avec mes joueurs on peut donner et gagner beaucoup, je suis ambitieux. Je vais apporter a mes joueurs la même chose pour gagner le plus possible.»
« Améliorer le rendement et aller au Mondial »
Les objectifs conclus avec la FAF, le coach en parle : «Lorsqu’on fait ce genre de contrats, il est important de fixer des objectifs à atteindre par les deux parties. Le premier objectif c’est de s’améliorer, faire des progrès et procéder pas à pas et, pour moi, le prochain match est toujours plus important que le précédent. Le premier objectif est celui de se placer dans les compétitions africaines, en attendant de le faire à d’autres niveaux. Lors des dernières années, l’Algérie a obtenu de très bons résultats et en tant que coach, évidemment, il est important d’aller au-delà de ce qui a été réalisé et de viser la prochaine CM en Amérique».
- M. A.