Le nouvel entraîneur Vladimir Petkovic débute de la meilleure des manières avec cette victoire, dans une rencontre que notre équipe a dominée, mais elle se rendit en seconde période la tâche compliquée.

Pour ce premier match de l’ère Vladimir Petkovic, la réaction des Verts était très attendue, et dès les premières minutes, on a vu des joueurs algériens bien en jambes, avec un pressing haut exercé sur des Boliviens qui ont évolué de la même manière que nos précédents adversaires avec un bloc bas. A la 4ème minute, le rusé Amine Gouiri qui profite d’une mauvaise passe d’un joueur bolivien pour se présenter face au portier adverse qui gagne son duel mais le ballon revient sur Bounedjah mais son extérieur du droit heurte le poteau, l’EN ne pouvait souhaiter une meilleure entrée dans le match. Alors que le jeu était beaucoup plus concentré sur le côté de gauche avec un Yacine Brahimi insaisissable, c’est du côté droit que la deuxième occasion la plus dangereuse est enregistrée avec ce missile décoché des 25 mètres par Youcef Atal qui chauffera les gants de Brukcner (13’). La première alerte des Boliviens intervient après un tir d’Alganranaz qui frôlera le poteau (15’), quelques minutes après l’EN perd un de ses piliers en défense, victime d’un choc après un duel avec un adversaire, Ramy Bensebaïni quitte le terrain (20’). Dans la foulée, notre équipe est privée d’un penalty après une faute commise sur Yacine Brahimi (23’), Nabil Bentaleb se met lui aussi en évidence, après un tir qui rasera le poteau bolivien (34’). Après plus assauts offensifs, la délivrance viendra des pieds de Brahimi qui élimine deux défenseurs adverses et sert en retrait Amine Gouiri qui met une frappe qui est déviée au passage par un joueur bolivien, premier but pour l’EN et l’attaquant de Rennes (43’). Notre équipe rentre aux vestiaires avec un avantage à la marque mais surtout une première mi- temps qu’elle a dominée de bout en bout.

 

Réaction d’orgueil

Hélas, après le retour sur le terrain, Aïssa Mandi commet une bourde monumentale, en se déchirant dans sa tentative de dégagement, une aubaine que les Boliviens exploitent en égalisant par Alganaraz (47’). C’est la panique dans l’arrière-garde algérienne qui multiplie les erreurs. Suite à une balle arrêtée, la tête d’un Bolivien est repoussée une première fois par Mandréa mais Sagredo qui était à deux mètres des bois reprend de la tête et redonne l’avantage à son équipe (68’), Vladimir Petkovic décide d’incorporer les deux nouveaux Hadj Moussa et Moncef Bekrar (70’) et c’est un autre rentrant qui va remettre les pendules à l’heure, en l’occurrence, Yacine Benzia qui reprend un retrait dans la surface adressé par Moncef Bekrar qui s’arrache pour donner cette balle de but à l’attaquant de Qarabag (79’) . Dans le temps additionnel, Aïssa Mandi se rachète en inscrivant le but de la victoire en poussant le ballon dans les filets après un énorme cafouillage dans la surface adverse (90’+4). En mettant du cœur à l’ouvrage, nos joueurs ont renversé la vapeur dans une rencontre riche en occasions.

1. S.

Stade Nelson-Mandela, Alger

Buts : Gouiri (43’), Benzia (79’), Mandi (90’+4)

Algaranaz (47’), Sagredo (70’)

 

Algérie : Mandréa, Atal, Aït-Nouri, Bensebaïni (Tougaï 19’) , Mandi, Bentaleb (Kendouci), Zerrouki, Chaïbi (Amoura 46’), Bounedjah (Benzia 46’), Gouiri (Hadj Moussa 70’), Brahimi cap (Bekrar 70’)

Ent. : Vladimir Petkovic

 

Bolivie : Bruckner, Medina (Ramallo 90’), Sagredo  cap, Cerruto, Cuellar (Terceros 68’), Ponce (Villaroel 83’) , Alagaranez (Reinoso 68’), Villamil, Cespedes (Suarez 83’) , Toro, Chavez (Rocha

Ent. : Antonio Carlos Zago

 

Affluence nombreuse. Pelouse praticable. Temps doux. Arbitrage de M. Bouh Abdelaziz (Mauritanie). Assisté de MM. N’Diaye Bouna et Brahim Salem (Mauritanie)/ 4ème arbitre M. Gamouh Youcef (Algérie).

Averts. : Cuellar (57’), Jusino (90’+5)