Il est 21h00, le tout premier onze de départ de l’ère Petkovic tombe enfin, un premier coup d’œil sur la composante nous permet de voir que le onze ressemble à celui qu’on a l’habitude de voir, mais vite un nom remet notre constat en question.

Yassine Brahimi, jusqu’ici banni et en dehors des plans de la sélection, retrouve non seulement l’EN mais aussi le onze de départ, il faut dire que cela était dans l’air, du moment qu’on annonçait son retour comme une réhabilitation après tant de souffrances avec l’ancien sélectionneur, mieux encore, Yassine n’est pas juste titulaire, il est même capitaine, un fait qui ne s’est pas produit depuis belle lurette, du moment que le joueur de Gharrafa a été complètement marginalisé ces dernières années, mais l’arrivée de Petkovic lui a permis de gagner des galons et de retrouver sa place de titulaire et plus encore…

Standing ovation

Dans les tribunes, le public ne rate rien, l’entrée du joueur pour l’échauffement était déjà un événement, que dire alors du moment où il donnait les dernières consignes à ses équipiers avant le coup d’envoi, le public qui apprécie chaque semaine ses prouesses dans le championnat qatari s’est levé tel un seul homme pour scander son nom, le joueur ne s’est pas laissé emporter par cette marque de sympathie exprimée par le public et a continué à crier tel un ancien capitaine pour booster le groupe. Brahimi était à fond dans son match, même avant le coup d’envoi il était prêt à reprendre du service et oublier le temps perdu. Petkovic a reçu le message lui aussi et a compris que le joueur ne pouvait pas accepter moins que cela, et a joint l’utile à l’agréable, en lui donnant les clés du jeu, dans une zone où il s’exprime assez bien (entre le côté gauche et une position de vrai 10)  et bien évidemment rompre définitivement avec l’ère Belmadi, car même si le Bosniaque a opté pour un onze qui ressemble à celui de son prédécesseur, mais la touche Brahimi portait son empreinte, de quoi enchanter des milliers de fans du joueur et du changement.

1. M. A.