L’entraîneur de l’équipe nationale Vladimir Petkovic était plutôt content du rendement de son équipe, un peu plus pour le résultat final, il retient la solidité de son groupe avant d’encaisser l’égalisation en début de la 2e période, un moment qui a introduit le doute dans les esprits de ses joueurs.
«Avant le premier but, il n’y a pas eu de problemes, quand le chantier est ouvert on s’attend à ce genre de faute. A chaque match on doit éviter ça et priver les adversaires de marquer», dira-t-il à propos des carences défensives.
«Le 2e grand chantier est mental»
Jeudi on vous disait que le match contre la Bolivie était un test où le coach allait observer ses joueurs, il aura plusieurs chantiers, mais le Bosniaque retient que le plus sérieux chantier est d’ordre mental. «Le 2e chantier est mental, on fait en sorte que les situations contre nous ne puissent plus nous mettre en difficulté.»
«L’entrée des jeunes, un point positif»
Les Amoura, Bakrar et autres Hadj Moussa ont mis le holà dans la défense bolivienne quand ils sont entrés en jeu. «Il y a eu des choses positives, comme l’entrée des jeunes en cours du match, ils ont bougé la situation et nous ont permis de gagner ce match.»
«On joue plus à gauche, ça peut nous servir»
Le jeu de l’EN a du mal à basculer à droite, depuis l’ère Belmadi le constat est le même, Petkovic positive : «Quand on a un déséquilibre et qu’on a des difficultés à gauche on peut basculer de l’autre côté, c’est comme ça qu’on a vu des séquences qui étaient bonnes à droite.»
«J’ai aimé la polyvalence de certains joueurs»
Le coach a tenté des choses pendant le match, des éléments repositionnés et qui ont donné satisfaction : «On a des joueurs comme Gouiri et Chaïbi qui ont bougé et qui ont donné des solutions, j’aime bien des joueurs qui donnent un plus sur le plan défensif, on a donné la chance aussi aux nouveaux de montrer leurs qualités, il y a eu des joueurs qui ont changé de poste pendant le match et ont montré qu’ils peuvent jouer ailleurs, cela nous donne une idée sur ce qu’on peut faire à l’avenir.»
«Il faut savoir travailler l’aspect mental»
L’EN a traversé une période de flottement pendant le match, elle lui a coûté des buts, le coach pense qu’il s’agit d’un souci mental. «On subit aussi des situations négatives, on a vu des leaders qui ont assumé et qui ont donné la force à l’équipe de monter en puissance et on a eu la capacité de trouver les 2 autres buts, c’est l’aspect mental il faut savoir le travailler.»
«Le seule remede : la victoire»
Le coach continue dans le même sens, il retient que les victoires peuvent booster le moral des joueurs : «L’aspect psychologique est très important, j’ai assez d’expérience pour gérer cela, les blocages arrivent quand il y a un dépôt de négativité, quand les choses vont bien tout fonctionne, quand on a encaissé il y a des doutes, c’est aussi le travail du coach, le seul médicament efficace, c’est la victoire.»
«On fera les changements qu’il faut contre l’Afsud»
«On va évaluer la condition des joueurs sur le plan physique, après on verra ce qu’on fera contre l’Afsud. Il y aura sûrement des changements mais de façon à ce qu’on ne bouscule pas assez l’équipe.»
«Il y a des choses à améliorer»
Le coach reconnaît qu’il y a des carences, il pense que le temps qu’il a eu avant ce stage est court : «Il y a des choses à améliorer, ça c’est sûr, cela fait 2 semaines qu’on est ici, on ne peut pas tout faire en 2 semaines, c’est un processus. On aura la possibilité de travailler et de voir le futur d’une manière positive.»
«Des choses à améliorer au CTN»
Petkovic se dit content des conditions de travail à Sidi Moussa, mais pense qu’il y a de la place pour des améliorations : «Il n’y a pas beaucoup d’équipes au monde qui peuvent avoir un centre comme le CTN, où on peut faire du bon travail, il y a certainement des choses à corriger, ici ou ailleurs, j’ai toujours été exigeant», conclut-il.
S.M.A