Tout le problème tourne autour de cinq primes relatives aux matches contre le RCR, l’ESS, le CABBA, l’USMH et le NAHD. Le montant cumulé est de 47 millions de centimes.

Dans le football local, rien ne protège les joueurs en ce qui concerne le paiement des primes puisque rien n’est mentionné dans leurs contrats à ce propos et même quand un dirigeant fait une promesse à ce sujet elle n’est que verbale. Les joueurs du Chabab en sont conscients et c’est ce qui les a amenés à mettre la pression sur Hadj Mohamed puisque le nombre des primes qui n’ont toujours pas été payées est de cinq dont la valeur est de 47 millions de centimes. Les Cherfaoui et compagnie font donc tout pour s’assurer que la direction leur remette cet argent qui leur appartient d’autant plus qu’on leur doit encore cinq salaires en moyenne. Le groupe a donc voulu jouer la carte de la finale en sa faveur puisque tous les éléments sont persuadés qu’après la finale, et quel que soit le résultat, ils ne pourront pas, ou presque, récupérer cet argent. On leur avait promis lors de la réunion de la reprise de leur remettre une partie de cette somme, mais ça n’a pas été fait, ce qui inquiète les joueurs davantage.

 

Chouchar, seul soutien de Hadj Mohamed

En plein milieu de cette crise, le président du Chabab se retrouve quasiment seul. Il n’y a aucune personne parmi les nombreuses qui se considèrent comme étant des dirigeants ou cadres du club qui veut l’aider. Le seul qui lui a concrètement promis de lui apporter son soutien n’est autre que son compagnon de tous les jours, à savoir Toufik Chouchar. Cela devrait permettre à la direction de régler la crise actuelle, ne serait-ce que temporairement en attendant de trouver de nouvelles ressources financières ou de nouveaux sponsors.

S. B.

La vente des billets débutera le 2 juin

Après la réunion technique qui s’est tenu hier entre la commission d’organisation de la coupe d’Algérie et les deux clubs qui animeront la finale dont le CRB bien évidemment, il a été décidé que le quota des billets pour chaque partie soit de 25 000. Le prix du billet sera de 300 DA et en ce qui concerne le Chabab, la vente des billets débutera le 2 juin à partir de 9h aux guichets du stade du 20-Août.

 

Le CRB reprend l’ancienne tenue,  Umbro

La saison en cours, notamment dans sa seconde moitié, a été marquée sans cesse par une lutte interne entre responsables du club quant à la tenue que l’équipe fanion devrait porter. Il a été remarqué lors de la séance d’entraînement d’hier que le CRB a repris l’ancienne tenue, à savoir celle de la marque Umbro fournie par l’équipementier PMG. Personne ne comprend ce qui se passe dans la tête des dirigeants du Chabab qui du jour au lendemain changent d’équipement. Selon nos informations, cette fois-ci on est revenu à PMG pour des raisons financières. Le club est dans l’incapacité, financièrement parlant, de se procurer un nouveau jeu de marque Joma, ce qui a amené les responsables belouizdadis à reprendre avec l’ancienne marque qui est censée pourtant être l’équipementier exclusif du CRB cette saison.

S. B.

Entraînement hier à huis clos

Badou Zaki veut protéger ses joueurs

 

Par Sofiane Boulaouche

 

Le CRB vit la semaine qui précède sa finale sous une pression terrible. Badou Zaki fait tout pour protéger son groupe.

 

La première mesure prise par le coach était de fermer l’entraînement au public mais également aux médias. En effet, contrairement à la séance de la reprise, celle d’hier s’est faite à huis clos. Badou Zaki avait exigé cela des responsables du club mais également de ceux du stade. Une mesure à travers laquelle, il a voulu la grande pression qui entoure le groupe à quelques jours seulement du grand match face à l’ESS dans le cadre de la finale de la coupe d’Algérie. Le coach ne veut pas, à l’heure actuelle, que ses joueurs ressentent le même engouement et ferveur que celles des supporters chose qui, selon lui, pourrait négativement influer sur leur concentration et donc sur la préparation de leur rendez-vous.

Notons que l’équipe du CRB connaît de gros problèmes à une semaine de la finale. D’ailleurs l’entraînement de la reprise qui a eu lieu avant-hier après-midi a été marqué par une contestation des joueurs qui ont menacé de ne pas s’entraîner si la direction ne leur remettait pas les cinq primes qu’elle leur avait promises au long des quatre derniers mois. Cette sortie des joueurs a mis le coach très en colère qui n’acceptait pas que son travail soit entravé par de tels problèmes. Pour lui la direction en est le principal responsable.

 

Il a tout fait pour les remobiliser hier

La séance de travail d’hier a été une opportunité pour Badou Zaki afin de remobiliser son groupe surtout que cette séance se tenait à huis clos, chose qui lui facilitait de s’adresser à l’ensemble sans aucune contrainte. Avant de passer à l’entraînement, le coach s’est entretenu avec ses joueurs et leur a rappelé que malgré tout ils doivent faire la part des choses et ne doivent en aucun cas compromettre le bon déroulement de la préparation de la finale. Il leur a lancé que le seul perdant sera le club et qu’ils doivent faire preuve de beaucoup d’intelligence face à ce genre de situations.

S. B.

Zoukh organise un dîner en l’honneur du CRB

Hier, à 19h, le CRB avec toute sa composante : joueurs, staffs technique et médical, dirigeants et tous les autres employés du club, a été convié à un dîner par le wali d’Alger. En effet, Abdelkader Zoukh a organisé cette rencontre afin d’encourager le club qui représentera Alger dans la finale de la coupe d’Algérie et de lui apporter son soutien en prévision de sa confrontation face à l’Entente de Sétif. Pour leur part, les responsables du Chabab ont voulu profiter de cette occasion afin de mettre au courant le wali d’Alger concernant les contraintes auxquelles le club fait souvent face.

 

Hamia pourrait rater la finale

Hier et avant-hier, l’attaquant Mohamed-Amine Hamia n’a pu s’entraîner en compagnie du groupe en raison de douleurs qu’il ressent au niveau de la cheville. Le joueur s’est blessé, rappelons-le, lors du match de la demi-finale, ce qui avait poussé le staff médical à demander à Badou Zaki de le sortir comme ce dernier nous l’a confié au lendemain de la qualification à la finale. Hamia continuera donc dans les prochains jours à s’entraîner en solo en attendant à ce que sa situation s’améliore. Pour leur part, les staffs médical et technique n’écartent pas une éventuelle indisponibilité de l’attaquant lors de la finale. Cela se précisera d’ici dimanche prochain.

 

Les chances de Nemdil de jouer la finale sont minimes

En ce qui concerne le défenseur latéral, à savoir Abdelkerim Nemdil qui a contracté une blessure depuis trois semaines lors du match contre l’USMH pourrait avoir du mal pour reprendre du service en prévision de la finale. Le joueur souffre d’une élongation au niveau de la cuisse qui l’empêche d’effectuer l’intégralité de la préparation. Tout comme son coéquipier Hamia, il est soumis à un programme de récupération, ce qui réduit de plus en plus ses chances de jouer contre l’ESS mercredi prochain.

 

Tout va bien pour le reste du groupe

Pour le reste du groupe, tout va bien. Il n’y a aucune anomalie à signaler. Tout le monde se porte bien physiquement et la préparation de la finale se déroule dans des conditions acceptables malgré les contraintes auxquelles les joueurs et le reste de l’équipe font face.

S. B.

Feham : « C’est tout à fait normal qu’on demande nos droits »

Feham Bouazza que nous avons eu au téléphone au cours de la journée d’hier s’est exprimé à propos de la pression que font lui-même et ses coéquipiers à la direction afin que cette dernière leur remettre l’argent relatif aux cinq primes. « C’est tout à fait normal qu’on demande nos droitd », a-t-il déclaré avant de poursuivre : «En ce qui nous concerne, on a fait de notre mieux pour sauver le club de la relégation et même terminer la saison dans un classement honorable, et on va terminer la saison par une finale et même par la remporter si Dieu le veut, donc les dirigeants doivent comprendre qu’il y a des engagements entre nous qu’ils doivent honorer. De notre part, on a respecté nos engagements, et maintenant c’est à eux de respecter les leurs. »

S. B.