Le candidat unique à la présidence de la FAF a animé hier soir une conférence de presse qui lui a permis de détailler un peu plus les grandes lignes de son projet de réformes qu’il a ramené pour le football algérien.
Réformes, modernisation et performance, tels sont les mots d’ordre du programme d’Amara, dans sa lettre envoyée mardi aux membres de l’AG. Il leur a expliqué une partie de son projet, dont la création d’un centre d’excellence spécialisé dans la médecine du sport, sans oublier l’ouverture sur les medias, avec le projet de création d’une télévision, ainsi qu’un meilleur site internet et une meilleure interactivité à travers les réseaux sociaux. Amara continue en promettant de ne rien laisser au hasard en se basant sur des ‘’reformes’’ qui devraient, selon lui, remettre le train du football et du professionnalisme sur les rails. A la question de savoir comment il a pu tracer son programme en si peu de temps, Amara explique : «Il s’agit d’un résumé de 3 programmes, on les a résumés en un seul programme, notre premier but est de rassembler et d’unifier la famille du football algérien.» Amara qui a présenté son programme par projection, sous forme d’un onze sur un terrain de football donne une grande importance à la refonte structurelle, il en fait son cheval de bataille : «Cela consiste à se conformer aux directives de la FIFA, c’est une priorité, car il y a eu des contraintes, on n’a pas pu le faire à temps, on le fera le plus rapidement possible car les statuts actuels sont dépassés.» Il enchaîne en évoquant le système de compétition : «Il est décrié par les pros et par des membres de la fédé. Personnellement, j’ai des choses à dire, nous partageons cette opinion avec beaucoup d’autres acteurs du football, il faut le revoir.»
«Notre professionnalisme est un système producteur de faillite»
L’autre grand projet n’est autre que la réforme du professionnalisme. «L’autre grand chantier, il doit être révisé, il faut prendre une décision s’il faut le maintenir. On n’est pas obligés d’avoir 20 ou 40, voire 16 clubs pros. Nos clubs n’ont absolument rien de professionnel», affirme-t-il, avant d’ajouter : «Les sociétés commerciales sont en faillite, c’est un système producteur de faillite, il est temps de tout refaire, on est allés trop vite en besogne.» Les autres points sur lesquels se base ce plan sont : «Les partenariats, le développement des infrastructures, la formation, le développement du football, le respect du jeu, la médecine du sport, les relations internationales, la gouvernance et la vie associative.»
«4 ou 5 stades peuvent accueillir la VAR»
La création de la direction de l’arbitrage fait partie des projets d’Amara, il promet de s’y pencher, il évoquera aussi la VAR, qui ne sera pas facile à installer vu les rands moyens qu’elle demande : «4 ou 5 stades seulement chez nous peuvent accueillir cette technologie de la VAR.»