La guerre des clans et les mouvements battent leur plein dans les coulisses de l’assemblée générale élective, à 4 jours de la fin du délai du dépôt des dossiers de candidatures prévue dimanche prochain à 20h.
Dans notre édition d’hier, on se demandait si Mohamed Raouraoua allait être seul en piste dans cette grande course vers le siège de Dely Ibrahim, il faut dire que tous les indicateurs se sont tournés vers lui, au moment où les potentiels candidats sont en train de se retirer l’un après l’autre, après avoir eu vent de l’intérêt de l’ancien président de se présenter à ces élections.
Si Bahloul a décidé définitivement de baisser les armes, lui qui se disait très intéressé par le poste dans un passé très proche, Serrar ou encore Zefizef y croient dur comme fer, même si les chances de présenter un dossier en bonne et due forme sont du côté du président sétifien lui qui n’a aucun souci d’éligibilité, contrairement à Zefizef, toujours ligoté par un document contraignant, encore classé au niveau du secrétariat général de la FAF.
Malgré ce document, Zefizef ne veut pas perdre l’espoir, aidé, il faut le dire, par des proches du clan de l’ancien président Kheireddine Zetchi, qui lui auraient promis une aide, une intention d’aider qui a connu comme un coup d’arrêt lorsque les bruits de couloir ont commencé à évoquer le retour souhaité de Raouraoua, des éléments sollicités par Zefizef auraient fait faux bond, rendant plus ardue la mission de l’enfant du Khroub dans cette course vers le siège de la FAF.
Tentative de rapprochement
Dans ces mouvements de coulisses, un homme est en train de se positionner, il s’agit de ‘’Hakoum’’ Serrar. Depuis le tout début, il n’a pas nié son envie de briguer le mandat, ou du moins ce qui en reste, il a même pris langue avec des présidents de ligue, certains lui ont donné leur parole, d’autres ont demandé un temps de réflexion et surtout d’observation, car eux aussi dépendent de la décision attendue de Raouraoua, des hésitations qui donnent à réfléchir, mais qui ne découragent pas Serrar qui veut tenter le diable, lui qui veut essayer un plongeon dans l’océan des problèmes du football algérien, s’estimant capable de nager et même de maintenir à flot le navire de la fédération.
Comme Bahloul, Serrar ne veut pas dépendre de quelqu’un d’autre, il pense avoir la maturité requise pour assumer seul la responsabilité, il se met dans une bulle et tente de se préparer pour un possible cadeau venu di ciel, car jusqu’à maintenant Raouraoua ne s’est pas encore manifesté officiellement, ce qui donne un brin d’espoir à l’Ententiste, une insistance qui a même mis dans l’ombre un autre Sétifien, pourtant attendu dans cette course, à savoir Walid Sadi, anormalement inactif durant cette semaine mouvementée.
Serrar serait-il en train de défier Raouraoua ? C’est la question qui s’impose lorsqu’on reçoit les échos quotidiens des coulisses de cette course, une résistance inattendue s’est installée avec à sa tête Serrar, Raouraoua qui suit ce qui se passe dans les autres couloirs ne prend pas de risque, il aurait même contacté Serrar pour essayer éventuellement de lui offrir une place dans son bureau, Serrar qui le respecte n’a toutefois pas apprécié la façon avec laquelle ce rapprochement a eu lieu, il aurait souhaité recevoir un appel de la part de l’ex-président, au lieu de ses proches, un fait qui pourrait inciter le boss sétifien à continuer sa course même si elle ne lui garantit pas grand-chose, c’est dire que dans les coulisses beaucoup de choses sont en train de se passer, la bataille va encore durer 4 jours, et ce n’est que dimanche prochain qu’on connaîtra son épilogue, d’autres rebondissement peuvent intervenir, attendons pour voir.
S.M.A