Ce n’est un secret pour personne, l’Algérie veut absolument chiper la place du Libyen Shalmani, lors des élections de renouvellement de la composante du Comex de la CAF.
Le 13 juillet prochain, la dure épreuve aura lieu à Abidjan. Zefizef, le président de la FAF lui-même, a été présenté par l’Algérie comme candidat. Il fera tout pour récupérer une place dans le top 23 de la CAF, abandonné depuis 2017 et la célèbre défaite de Raouraoua devant Lekjâa. 6 ans plus tard, après la défaite de Bahloul en 2019 au Caire, l’Algérie a l’occasion de prendre sa revanche sur le concurrent libyen, puisque c’est face à ce même Shalmani que la défaite a été essuyée, et c’est contre lui que Zefizef sera appelé à tenter une revanche. Cette dernière semble possible à en croire les derniers échos en provenance des coulisses de la Fédération. L’Algérie a actionné ses réseaux diplomatiques à grande échelle pour compenser justement l’absence de notre pays et le manque d’engagement de nos responsables dans la gestion de la Confédération. Le canal diplomatique a été exploité et selon, les estimations, les retours sont positifs puisqu’on avance que l’ancien manager de la sélection devrait décrocher ce poste. Son adversaire, aidé en 2019 par le Marocain Lekjaâ, n’a pas fait bonne figure durant son mandat. Il n’aurait pas le poids nécessaire pour s’assurer une longévité dans la haute sphère du football africain. Ce qui a incité notre pays à saisir cette opportunité. Mais comme dans ce genre de challenge, ça se joue sur des détails et des voix près. Rien n’est encore garanti, il faudra rester vigilant jusqu’au dernier moment, avant le coup d’envoi du scrutin, la matinée du 13 juillet prochain. A suivre.
- M. A.