FAF : Un processus tissé de toutes pièces au profit de Serrar ?

 

Finalement, et comme nous vous l’indiquions dans nos colonnes hier, le Bureau Fédéral de la FAF a été dissout après une intervention musclée du MJS.

Le ministère de la Jeunesse et des Sports avait saisi, à travers une lettre officielle, le secrétaire général de la FAF pour l’informer de ‘’l’exclusion’’ du quatuor Chettouf, Aïdet, Khabouz et Laghouati, jusqu’ici membres du BF, de cette fonction, à la suite de leur non-respect des lois en vigueur concernant le cumul de fonctions. Le document signé par le chargé des affaires de la direction générale des sports à savoir Mustapha-Ali Hassani, et dont Compétition détient une copie, a sonné la fin de la courte aventure pour ces 4 éléments et par ricochet de tout le BF, une façon que le MJS a choisi pour écourter le chemin et opter pour une voie expresse pour l’installation d’un nouveau bureau et d’un nouveau président, car, faut-il le rappeler, la non-conformité entre les statuts de la fédération et le décret exécutif n° 14-330 du 4 Safar 1436 correspondant au 27 novembre 2014 allait permettre à la FAF et ce même bureau de poursuivre l’aventure jusqu’à l’AG ordinaire, avec comme objectif l’amendement des statuts de la fédération, un projet débuté il y a plus de 3 ans mais qui n’est jamais allé au bout, mais ce dernier semble déranger certains cercles, surtout que certains points inclus dans les nouveaux statuts ne font pas leurs affaires et bousillent les plans qu’ils ont tracés dans le dossier de la succession de Zefizef.

Ainsi, et selon des échos, il y aurait une tendance au sein des responsables du sport pour l’intronisation du finaliste malheureux du dernier vote à savoir Abdelhakim Serrar à la tête de la FAF, un scénario était en train d’être mis en marche pour lui faciliter l’accès au siège de Dely Ibrahim, mais les dernières mises à jour apportées au journal officiel l’empêcheraient de postuler, si les statuts de la FAF sont mis en conformité avec ceux de la FIFA et avec les lois de la République.

En effet, tout le monde a eu vent du décret évoquant les critères d’élection des présidents et des membres de son bureau, notamment celui mettant l’accent sur le niveau universitaire ou d’enseignement ou d’une formation supérieure, sanctionnés par les diplômes correspondants, des points sensibles qui élimineraient plus d’un s’ils sont validés et font leur apparition dans les nouveaux statuts de la FAF, parmi eux le candidat de ces responsables du MJS, à savoir Serrar, il s’agirait, selon des échos, de la raison ayant précipité l’application des sanctions à l’encontre des cumulards du BF, l’objectif étant, visiblement, d’arrêter le processus de mise en conformité, et passer directement vers une AGE, cela augmente les chances du candidat au détriment des autres, d’autant plus que ce cercle croit qu’il a le pouvoir qu’il faut pour imposer le candidat qu’il veut. Le plan est en marche, sauf que maintenant le plan est connu de tous, reste à savoir si les partisans de ce dernier sont assez forts pour contrer les autres candidats car, aux dernières nouvelles, l’intérêt pour le poste de président est grand dans d’autres camps, qui sont prêts à sortir la grande artillerie pour forcer les obstacles et atteindre le très demandé fauteuil de président de la FAF.

M.A

 

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