Mardi soir, Farès Chaïbi et son équipe l’Eintracht Francfort ont été douchés par l’Atlético Madrid 5/1 en Ligue des champions. Dans ce naufrage, l’international algérien a plus ou moins tiré son épingle du jeu en étant impliqué sur le seul but marqué par Francfort.
Devenu un titulaire indiscutable cette saison, Farès, qui a brillé de mille feux le weekend dernier contre le Borussia Mönchengladbach (1 but, 2 passes D), est dans une forme éblouissante avant le stage de l’équipe nationale qui débutera lundi. Contrairement aux précédents stages, cette fois, l’ancien Toulousain débarquera au CTN de Sidi Moussa avec un objectif bien précis, celui de gagner une place de titulaire en sélection nationale. Alternant entre le banc et le terrain depuis qu’il est arrivé en 2023 dans le groupe des Verts, Chaïbi a un bon coup à jouer lors de ce stage d’octobre, prévoit-on. Régulier dans ses performances avec l’Eintracht Francfort, il doit faire de même en équipe nationale car à bientôt 23 ans (il les fêtera le 28 novembre prochain), il est grand temps pour le natif de Bron (Lyon) de prendre du galon en sélection.
Repositionnement
Il faut préciser que ses performances avec le club allemand ne sont pas le fruit du hasard. Après l’avoir testé dans plusieurs postes la saison passée, Dino Toppmöller, son entraineur, a enfin trouvé la bonne solution pour bien exploiter ses qualités intrinsèques. Repositionné depuis les matchs d’intersaison, en une sorte de sentinelle, c'est-à-dire en milieu axial, juste devant la défense, alors qu’auparavant, il jouait toujours sur les ailes. Cette position de milieu axial semble convenir à notre international comme en témoignent ses belles prestations depuis le début de saison. Une idée qui pourrait inspirer Vladimir Petkovic pour l’aligner dans ce registre lors des deux matchs de la semaine prochaine contre la Somalie et l’Ouganda, suggèrent les spécialistes. Devant l’incertitude qui plane sur la participation de Hicham Boudaoui, sorti sur blessure le weekend dernier, le retard considérable qu’accuse Ismaïl Bennacer sur le plan physique, qui vient tout juste de reprendre la compétition avec le Dinamo Zagreb (Croatie), et les prestations mitigées de Ramiz Zerrouki, un changement s’impose dans ce poste. Ainsi, le coach national pourrait explorer la solution Farès Chaïbi pour lui confier cette tâche pour combler les lacunes décelées lors des dernières sorties de l’EN.
Plus de temps à perdre
À l’approche des échéances importantes, Vladimir Petkovic est appelé à revoir la composante de l’équipe, en insufflant un vent de fraicheur à une équipe qui a affiché un visage inquiétant le mois passé. Tout en appelant quelques nouveaux éléments pour équilibrer le jeu de l’équipe, il dispose déjà dans l’effectif de joueurs talentueux, qui sont prêts à saisir leurs chances, à l’image de Chaïbi, Titulaire contre la Guinée 0/0 à Casablanca, le sociétaire de l’Eintracht Francfort a fourni une prestation moyenne ce jour-là, lui qui est présenté comme l’avenir de la sélection, il tarde toujours à prendre son envol, il doit se mettre en tête qu’à l’approche de la CAN 2025 et de la Coupe du monde, les places en EN risqueront de devenir très chères d’ici peu. Pour les observateurs, il est d’ailleurs temps pour qu’il montre des qualités qui devront faire de lui un joueur incontournable dans l’échiquier de Vladimir Petkovic. Les deux matchs prévus en ce début d’octobre constitueront un baromètre pour le coach national avant la CAN du Maroc. Tous les joueurs sont avertis, seuls les plus méritants pourront gagner la confiance de l’entraineur national avant le tournoi continental.
M. S.