Pour sa seconde sortie officielle de la saison, le CRB n’a pu faire mieux que match nul sur le score d’un but partout face à une coriace formation de l’USM Khenchela.
Menés au score en première période, sur un très joli but de Chekal (34’), les Belouizdadis, bien timorés en première période, ont su se refaire une santé lors du second acte, réussissant à égaliser par l’entremise de l’attaquant tunisien Mohamed-Ali Benhamouda, avant de rater le coche à plusieurs reprises, pour reprendre l’avantage au score. Les Belouizdadis se contenteront finalement de ce partage des points, au bout d’un match qui aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre, même si le CRB a clairement eu les meilleures opportunités en seconde période, et notamment cette occasion immanquable ratée par Benguit en toute fin de match.
On regrette les occasions ratées
Ce match a clairement laissé un goût d’inachevé aux coéquipiers de Chouaib Keddad, tant la victoire semblait à portée pour les Belouizdadis. Il est vrai que les hommes de Ramovic ont manqué leur entame, passant complètement à côté de leur première période. Mais après la pause, le CRB s’est métamorphosé, proposant un tout autre visage : plus agressif, plus organisé et, surtout, bien plus ambitieux offensivement. Cette nette amélioration dans le jeu a laissé place à de nombreux regrets, notamment face aux occasions manquées en fin de rencontre. À la 85e minute, Belhocini a vu sa tentative échouer alors qu’il était en excellente position. Pire encore, Benguit, dans les toutes dernières secondes du match, a manqué une opportunité immanquable, laissant filer une victoire qui semblait tendre les bras au Chabab. Autant de situations qui nourrissent la frustration dans le camp belouizdadi, d’autant plus que la seconde période avait clairement montré les capacités réelles de l’équipe. Un match nul qui laisse un goût amer… et quelques leçons à retenir. Un point très positif est néanmoins à retenir de cette seconde sortie officielle du CRB : la forme physique affichée par les joueurs. En seconde période, les Belouizdadis ont clairement semblé un cran au-dessus sur le plan athlétique. On a vu une équipe bien plus fraîche, plus agressive dans les duels, et capable d’imprimer un rythme soutenu face à une formation khenchelie en net recul. Les coéquipiers de Belhocini sont montés en puissance au fil des minutes, dominant leurs adversaires de manière presque totale dans le dernier tiers du match. Ce net avantage physique a permis aux gars de Laâqiba de surclasser leurs vis-à-vis, ne laissant entrevoir qu’un seul regret : celui d’avoir manqué de justesse dans la finition, notamment dans les toutes dernières minutes.
Bon à prendre au vu des absences
Les Belouizdadis ont, certes, dû se contenter d’un point lors de cette rencontre, là où la victoire semblait pourtant à leur portée. Mais il serait injuste de tirer des conclusions hâtives ou de minimiser la valeur de ce résultat, surtout au regard des nombreuses absences qui ont frappé l’effectif du CRB à l’occasion de ce déplacement. Privé de plusieurs cadres, le club algérois a dû composer sans des éléments clés tels que le gardien Mustapha Zeghba, le défenseur Younès Ouassaa, le milieu Djaber Kaâssis, le latéral international Naoufel Khacef ou encore l’attaquant Abderrahmane Meziane. À cela s’ajoute la situation de Benguit, tout juste de retour de blessure, et qui n’a pas encore retrouvé sa pleine forme physique. Dans ce contexte, difficile de réclamer une prestation pleine et maîtrisée. Toutes ces absences ont forcément pesé sur l’équilibre de l’équipe, encore loin de son rythme de croisière. C’est pourquoi ce point pris à l’extérieur, malgré les regrets, reste un résultat positif. Il permet au CRB de rester dans le bon tempo en attendant le retour de ses cadres, qui offrira sans doute plus de stabilité et de solutions au staff technique.
M. A.
