CSC : Cviko en colère contre ses joueurs

Publié le : 19 Octobre 2025

La dernière défaite du CS Constantine face à l’ES Ben Aknoun au stade du 20-Août-1955 n’est pas passée inaperçue. L’entraîneur Rusmir Cviko n’a pas du tout digéré la manière dont son équipe a laissé filer les points de la rencontre. 

Très remonté contre ses joueurs, le technicien bosniaque a tenu à leur exprimer son mécontentement dès la reprise, à travers un discours ferme et une série de décisions disciplinaires. Alors que beaucoup s’attendaient à une journée de repos pour récupérer après la rencontre, Cviko a surpris tout le monde en maintenant une séance d’entraînement dès le lendemain. Le message était clair : il n’y aura plus de complaisance. Les joueurs ont repris le travail, dans une ambiance tendue mais studieuse. Avant le début de la séance, le coach a réuni tout le groupe pour une discussion longue et franche.

 

Un discours musclé

Durant cette réunion, Cviko n’a pas mâché ses mots. Il a sévèrement critiqué l’attitude et le manque d’implication de certains joueurs pendant la rencontre face à Ben Aknoun. Le coach leur a reproché une baisse de concentration, un manque de combativité et, surtout, une absence de réaction après l’erreur défensive qui a coûté le but fatal. Il a insisté sur le fait qu’aucun joueur n’est intouchable: «Peu importe le nom ou le statut, celui qui ne fait pas son travail sera sur le banc», a-t-il martelé devant tout le groupe. Depuis le début de la saison, le staff technique peine encore à stabiliser une équipe-type capable d’enchaîner les bonnes performances. Les changements opérés à chaque rencontre traduisent une recherche constante d’équilibre et de cohésion. Pour Cviko, le problème n’est pas seulement tactique, mais aussi mental : il souhaite désormais voir des joueurs impliqués, capables de réagir et de se battre pour le maillot du CSC.

 

Le coach joue gros face à  Akbou

La prochaine rencontre face à l’Olympique d’Akbou, prévue samedi au stade Chahid-Hamlaoui, sera déterminante pour l’avenir du club et de son entraîneur. Cviko l’a clairement fait comprendre : le CSC n’a plus le droit à l’erreur. «Nous devons gagner, quelles que soient les circonstances. Je crois en vous et je compte sur votre réaction», a-t-il lancé à ses poulains. Une défaite supplémentaire plongerait le club dans une crise profonde, alors qu’une victoire pourrait relancer la dynamique et apaiser les tensions. Conscient des attentes des dirigeants et des supporters, Cviko veut transformer la frustration en énergie positive. Les prochains jours seront décisifs pour remobiliser le groupe et retrouver une cohésion qui a fait défaut face à l’ES Ben Aknoun. L’entraîneur sait qu’il joue gros, mais il croit encore en la capacité de son équipe à réagir avec fierté et caractère. Le rendez-vous de samedi s’annonce donc capital pour le CSC, entre pression, espoir et obligation de résultat.

F. Ch.