À la veille du match important face au CR Belouizdad, le CS Constantine fait face à une véritable complication. Après les forfaits de quelques cadres, tels que Rebiai et Benchaira, c’est au tour du capitaine Ibrahim Dib de rejoindre l’infirmerie, compliquant sérieusement les plans de l’entraîneur Rusmir Cviko.
Le capitaine constantinois, véritable pilier du CSC, s’est entraîné lors de la séance de jeudi, mais il a ressenti des douleurs musculaires gênantes. Le staff médical est intervenu afin d’évaluer plus en détail son état physique. Même si sa participation à la rencontre reste incertaine, le staff technique pourrait être tenté de le faire jouer, faute d’alternatives fiables. Depuis le début de saison, le CSC est durement touché par les blessures musculaires: Rebiai, Benchaïra, Meddahi et Baouche sont tous concernés. Ces absences répétées soulèvent de nombreuses interrogations quant à la préparation physique et la gestion des périodes de récupération. Certains observateurs pointent directement la responsabilité du staff technique, estimant que la charge de travail imposée dépasse parfois les limites supportables.
Cviko face à un casse-tête tactique
Avec un effectif décimé, le coach bosniaque doit improviser. En défense, il continuera à compter sur la charnière Boudrama-Ndiaye pour stabiliser l’arrière-garde, mais si Dib venait à manquer au milieu de terrain, l’équilibre serait sérieusement compromis vu la valeur du capitaine en tant que patron de l’équipe. Cette absence probable obligerait Cviko à trouver des solutions. En attaque, la titularisation des éléments les plus en forme, malgré la fatigue, semble inévitable pour tenter de rivaliser avec la puissance offensive du CRB.
Quel onze contre le CRB ?
La grande question demeure: avec quelle équipe Cviko abordera-t-il ce rendez-vous ? Plusieurs scénarios sont envisagés. Un schéma plus prudent, avec un bloc compact et des transitions rapides, permettrait de limiter les dégâts. À l’inverse, opter pour une composition plus offensive impliquerait des risques considérables, compte tenu du manque de fraîcheur physique des joueurs disponibles. Si les blessures traduisent un problème structurel, elles mettent aussi en lumière le manque de profondeur de l’effectif. Le mercato n’ayant pas permis de doubler tous les postes, le CSC se retrouve fragilisé dès les premières semaines de compétition. Face au CRB, l’équipe devra s’appuyer sur sa solidarité et l’expérience de ses cadres encore valides pour espérer tenir tête à un adversaire redoutable qui lutte pour le titre de champion.
Fodil Cheurf
