CSC : Un mercato raté qui complique les plans de Cviko

Publié le : 2 Septembre 2025

La période du mercato estival a pris fin et le CS Constantine n’a pas réussi à renforcer son effectif, malgré les besoins exprimés par le staff technique. 

L’entraîneur Rusmir Cviko avait clairement identifié les postes à consolider : un défenseur axial, un milieu de terrain et un attaquant de pointe. Des postes stratégiques qui, selon lui, devaient permettre au club d’entamer la saison en force. Cependant, les profils ciblés n’ont pas été validés par l’entraîneur, soucieux de recruter de manière réfléchie, et la direction n’a pas pu trouver un terrain d’entente pour attirer des joueurs de qualité. Résultat : aucune arrivée de plus n’a été enregistrée avant la clôture du mercato.

 

Des départs qui laissent des traces

La situation est d’autant plus préoccupante que le CSC a perdu deux joueurs importants : Abdenour Belhocini et Moudhir Temine. Leurs départs ont considérablement affaibli l’effectif, notamment sur le plan offensif. L’absence d’un véritable leader en attaque s’est fait cruellement sentir lors du dernier match face à l’ES Mostaganem, où les attaquants constantinois n’ont pas réussi à se créer de réelles occasions de but. Face à une défense bien organisée et un gardien expérimenté comme Raïs Mbolhi, les attaquants du CSC, en l’occurrence Khelfaoui, Bensayah et Tahar, sont restés muets. Ce constat d’impuissance offensive illustre les lacunes d’un effectif désormais trop juste numériquement et qualitativement pour rivaliser avec les ambitions du club.

 

La responsabilité du coach

Privé de renforts, Rusmir Cviko se retrouve désormais contraint de faire avec les moyens du bord. L’entraîneur bosniaque devra puiser dans son sens tactique pour trouver les solutions capables de relancer son équipe. Le travail sur les schémas collectifs, la créativité au milieu du terrain et l’efficacité devant le but seront ses priorités. Le coach n’a d’ailleurs pas caché son mécontentement après la dernière contre-performance, mais il reste confiant quant à la possibilité de tirer le meilleur d’un groupe qui a montré par moments de belles choses. Cviko sera également attentif à la discipline et à l’engagement de ses joueurs, deux critères qu’il a rappelés à plusieurs reprises depuis le début de la saison.

 

L’Ghoul, l’espoir constantinois

Dans ce contexte morose, un nom retient particulièrement l’attention : celui de Nassim L’Ghoul. Recruté récemment du championnat suisse, l’ailier droit a laissé entrevoir de belles promesses lors de ses premières apparitions sous le maillot vert et noir. Entré en jeu face à l’ES Mostaganem, il a impressionné par sa justesse technique, ses passes précises et sa capacité à dynamiser le jeu. Le public constantinois, ainsi que le staff technique, attend désormais beaucoup de lui. Tout porte à croire qu’il pourrait obtenir sa première titularisation dès le prochain match face au MB Rouissat, prévu au stade Chahid Hamlaoui. Son apport pourrait être décisif pour relancer une équipe en quête de confiance et d’efficacité offensive.

 

En attendant le mercato hivernal

Le staff technique constantinois compte profiter de cette phase pour évaluer avec précision les points faibles de l’équipe et définir les besoins prioritaires à combler lors du prochain mercato hivernal. Malgré l’absence de recrues comme le coach bosnien l'a exigé, ce dernier reste confiant. Selon lui, le groupe actuel possède le potentiel nécessaire pour relever le défi et viser une place dans le top 5 ou 6 du classement. Cette stratégie prudente repose sur l’idée de consolider les acquis avant d’investir dans des profils ciblés. Les prochains mois seront donc déterminants pour mesurer la véritable compétitivité du CSC.

F. Ch.