L’affaire Saâdou commençait à faire trop de bruit. A partir d’aujourd’hui, elle fera partie du passé, puisque le joueur récalcitrant est revenu à de meilleurs sentiments. Il sera en principe dès ce vendredi auprès de ses équipiers pour intégrer le groupe kabyle, qui se prépare convenablement pour les échéances qui l’attendent, notamment en Ligue des champions.
Ainsi, tout est bien qui finit bien, le joueur Saâdou ne boude plus ses camarades, il devrait être parmi eux dès aujourd’hui, en fin de journée, nous a-t-on assuré, et continuer à faire partie des Canaris, avec même la volonté de fermer la parenthèse et de rattraper le léger retard qu’il a accusé dans sa préparation.
La raison de sa bouderie
Pour rappel, Saâdou a fait la tête une fois qu’il a appris que le brassard de capitaine d’équipe ne lui reviendrait pas, la direction du club et le staff technique ayant jeté leur dévolu sur Bencherifa, qui effectue son retour au club après trois saisons passées au CS Constantine. Saâdou s’est senti d’autant plus affecté qu’il n’a pas été retenu pour être ni le second ni le troisième capitaine d’équipe. En effet, c’est Addadi, le transfuge de l’O Médéa, et Hamroun qui ont été investis respectivement de ces missions. Cela n’a pas été du goût de Saâdou, qui a alors pris la mauvaise décision de boycotter l’équipe, n’en faisant qu’à sa tête et croyant pouvoir gagner le bras de fer qu’il avait engagé.
Mellal ne tapera pas fort…
Mais c’était sans compter avec la fermeté de son président, Chérif Mellal, qui n’apprécie aucunement le chantage. Le boss de la JSK n’a pas tardé à réagir en faisant rapidement appel à un huissier de justice pour constater l’absence du joueur et en promettant de lui infliger une sanction qui lui donnera à réfléchir à l’avenir. Toutefois, on croit savoir que le chairman kabyle ne sévira pas fortement. Du moins pas aussi sévèrement qu’il le faisait auparavant. Ainsi, on a appris que Chérif Mellal mettra de l’eau dans son vin pour cette incartade et optera pour une relative clémence. Sage décision qui aura pour effet de clore l’histoire et de se projeter pour de bon vers le noble objectif que s’est fixée la JSK, à savoir réinvestir brillamment la scène africaine et revenir dans la cour des grands.
- D.
Tous ravis d’être là et enchantés par l’état des pelouses
Il faut croire que le lieu du stage où se prépare la JSK a ravi tous les joueurs de la JSK. Ils ont unanimement adopté le site, qui offre toutes les commodités pour une bonne préparation, surtout l’état des pelouses sur lesquelles évoluent Bencherifa et ses équipiers.
Addadi et Banouh marquent des points
Les nouvelles recrues kabyles se donnent à fond, elles estiment à juste titre qu’elles ont le devoir de montrer davantage que les autres afin de justifier la confiance de leurs dirigeants. C’est le cas notamment de Addadi et Banouh, qui semblent décidés à donner la pleine mesure de leurs talents. Beaucoup estiment que ces deux nouvelles recrues marquent chaque jour des points.
Banouh a perdu quelques kilos
Banouh ne rechigne pas à l’effort. Il se soumet volontiers aux exercices commandés par le staff technique kabyle, lequel ne se prive pas de faire suer tout le groupe. Les conséquences sont parfois visibles et chiffrables. Ainsi, Banouh a déjà perdu quelques kilogrammes. La balance a parlé.
L’entraînement avancé pour voir les Verts en direct
Comme on pouvait s’y attendre, les joueurs de la JSK ne pouvaient pas rater le match entre l’Algérie et la Côte d’ivoire, disputé hier, dans le cadre des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations qui se tient en Egypte. Le staff technique a ainsi pris la louable initiative d’avancer la séance d’entraînement de l’après-midi d’hier, qui coïncidait avec le match tant attendu, pour permettre à ses poulains d’encourager les Verts, même à travers le petit écran.
Tendus et crispés face à la télé
En rejoignant leurs chambres plus tôt que d’habitude, hier, les joueurs de la JSK se sont précipités pour prendre place devant l’écran de télévision et suivre, ensemble, le match entre l’Algérie et la Côte d’Ivoire. La tension était perceptible sur de nombreux visages. Certains suivaient le match les bras croisés, mais crispés, d’autres se rongeaient carrément les ongles tant le suspense était de mise. Notamment après le penalty manqué de Bounedjah et l’égalisation des Eléphants…
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