L’entraîneur Hubert Velud a animé une conférence de presse à la fin de la séance d’hier après-midi au cours de laquelle il s’est exprimé sur le travail effectué durant ce premier stage, sur le Bukinabé Souleymane Koanda et le Camerounais Ngongang Figo ainsi que sur le renforcement du compartiment offensif.
Le coach français n’a pas parlé du renvoi du Camerounais, mais une source proche de la direction, Figio sera retourné à l’envoyeur. «Les deux Africains (Ngongang et Koanda) sont de bons joueurs, mais il faut qu’on fasse le choix sur le plan tactique. A l’heure où je vous parle, il reste un entraînement important demain et l’analyse ne sera complète qu’après l’entraînement de ce dimanche. La vraie analyse en profondeur, on la fera à l’issue de l’entraînement de demain matin. On va trancher sur Koanda et Ngongang à la fin du stage prévue ce matin», a répondu Velud à la question concernant le sort réservé au défenseur burkinabé et au Camerounais Figo. Le premier sera maintenu comme nous l’avons rapporté dans nos précédentes éditions, alors que Ngongang n’a pas les qualités requises pour jouer à la JSK.
«Ce n’est pas moi qui embauche les joueurs à la JSK, mais le président»
Même si tout le monde sait que le Burkinabé Souleymane Koanda sera retenu et que le Camerounais Ngongang Figo sera prié de rentrer à l’issue de ce stage, l’entraîneur Velud a réaffirmé hier que la décision finale concernant ces deux joueurs ne sera prise que ce dimanche. Il a ajouté que les dirigeants notamment le président Mellal seront associés à la décision finale. «Les dirigeants doivent participer aux discussions, ce n’est pas moi qui embauche les joueurs à la JSK, c’est le président. C’est le patron. J’aurai une discussion avec lui à ce sujet, mais à la fin de la séance de ce matin», a-t-il expliqué.
«L’équipe a besoin d’un défenseur central, d’un ailier et d’un attaquant de pointe»
Ne voulant pas confirmer l’engagement de Koanda avant la dernière séance de stage pour des raisons qu’on ignore, Velud a confié hier soir que jusqu’au moment où il parle, la JSK a besoin de 2 à trois renforts. «Il faut un ou deux joueurs offensifs et un défenseur central. Jusqu’au jour d’aujourd’hui, il faut un défenseur central et un ou deux joueurs offensifs, plus précisément un attaquant de pointe ou sur les côtés ou les deux incha Allah. Mais il faut trouver des joueurs avec une vraie value et ceux qui apporteront un plus à l’équipe. Si c’est un joueur qui égale les nôtres, ça ne m’intéresse pas», a-t-il précisé.
«A la JSK il n’y a pas de stars, mais un groupe et on insiste sur la discipline»
Le nouvel entraîneur des Jaune et Vert a signalé hier qu’il y a un bon état d’esprit dans l’équipe. «Le travail sur le terrain est important, mais on a beaucoup insisté sur la discipline, sur l’esprit du groupe, la solidarité entre nous et sur la dynamique du groupe. Il faut aussi souligner la bonne intégration des nouveaux joueurs. J’avoue que les anciens les ont aidés. C’est très important ça. Le président insiste en particulier sur l’état d’esprit. Il n’y a pas de stars à la JSK, mais il y a un groupe. On travaille beaucoup sur le collectif et pour l’instant ça marche très bien», a annoncé le coach français de la JSK.
«J’ai une idée sur le groupe et sur les individualités qui le composent»
Le successeur de Franck Dumas a indiqué qu’il lui a suffi de quelques jours seulement pour se faire une idée sur son équipe. «Au début, on était 27 à l’entraînement, c’était un peu difficile de faire connaissance avec tout le monde. Il faut faire le tri et au bout de 7 jours, j’ai une idée sur le groupe et sur les individualités qui le composent. Ça sera plus facile pour moi d’analyser les choses et je dirais aussi que ca me permettra de gagner du temps dans la préparation en connaissant mieux les joueurs.»
«On est satisfaits du travail accompli ici à Zekri»
Sur le travail réalisé à Zekri lors de ce premier stage, Velud ne cache pas sa satisfaction. «Tout se passe bien ici à Zekri. On est arrivés lundi et on est très bien accueillis partout. On sent que les gens et les fans sont derrière leur JSK. Il y a eu beaucoup d’enthousiasme de part et d’autre. Je suis très satisfait du travail réalisé par les joueurs. Il y a eu des séances à haute intensité physique. Ça a été très difficile ce soir, mais les joueurs ont très bien travaillé. Il y a eu également des séances tactiques et une randonnée en montagne. Enfin, on a programmé une seance vidéo. Il y a eu beaucoup de travail et on est satisfaits de ce qu’on a accompli jusqu’à maintenant. On n’a pas eu peu de bobos, ce qui est satisfaisant. On espère n’avoir pas la moindre blessure possible. Même s’il y a de petites douleurs et de petits bobos, mais rien de grave.»
«Ça sera encore plus difficile à Evian»
Bien que les joueurs soient soumis à une grande charge de travail depuis la reprise des entraînements, le coach de la JSK affirme que les choses sérieuses débuteront à Evian. «Sur le plan physique, ça sera encore plus dur à Evian. On va monter d’un cran. Travailler sur le volume de course et d’endurance. On va gagner en intensité au niveau physique et de plus en plus au niveau tactique. Il y aura aussi les matches amicaux, ce qui nous permettra d’entrer dans le vif du sujet. Cette semaine à Zekri, on a beaucoup abordé l’aspect tactique. Là ça n’a pas été facile, mais ce sera encore plus dur à Evian. J’avoue que mentalement, les joueurs répondent à la charge du travail et c’est capital pour la réussite de l’équipe», a-t-il confié.
«Je souhaite disputer 5 matches à Evian pour que chaque joueur joue 90 minutes»
Sur le programme des matches amicaux à Evian, Velud a confirmé que jusqu’à maintenant il n’y a eu confirmation que pour trois joutes amicales. Je souhaite jouer 4 ou 5 matches pour que chaque joueur jouer 90 minute, car on a un effectif riche. Pour le moment, on a eu la confirmation que pour trois matches, mais je ne suis pas inquiet pour ca. Si on ne trouve pas de sparring-partners, on va s’adapter. Je dois dire qu’on va jouer un match ici en Algérie à notre retour d’Evian et cela une semaine avant le premier match de la Champions League africaine et ce sera contre une équipe de Ligue 1», a-t-il dit.
«1000 supporters à l’entraînement, c’est magnifique»
En parlant du public de la JSK, le coach français ne cache pas son admiration pour ces supporters qui ne vivent que pour leur équipe. «En Kabylie, tout le monde vit au rythme de la JSK, il y a environ 1000 supporters, c’est magnifique. C’est avec le travail qu’on peut procurer de la joie. Je suis optimiste quant à nos chances de jouer les premiers rôles. La JSK est différente de l’USMA et de l’ESS, car il y a aussi l’identité», a-t-il conclu.
Massinissa Hachour
