L’USM El-Harrach continue sa préparation en Tunisie avec son entraîneur Azzedine Aït Djoudi. Malgré un début un peu tardif et des résultats en matchs amicaux moyens, l’entraîneur reste confiant pour la suite de la préparation.
Comment se déroule le stage de préparation ?
Le stage se déroule dans de bonnes conditions. Les joueurs répondent bien aux charges de travail et tout se passe bien pour nous. C’est vrai que nous entamons déjà la troisième semaine de préparation, et on sent parfois le manque, mais dans l’ensemble, l’évolution est intéressante.
Vous avez commencé un peu en retard, est-ce que vous êtes en train de rattraper ce décalage ?
Oui, nous essayons de le rattraper avec un travail individuel en complément. On a constaté qu’il y a un petit décalage entre certains joueurs, mais je pense que c’est largement rattrapable.
Vous avez enregistré deux matchs nuls et une défaite en amical, est-ce inquiétant ?
Non, rien ne m’inquiète. Nous travaillons sur un programme bien défini et nous le respectons. Il y a un travail physique important pour combler le retard, et les matchs amicaux servent justement à évaluer l’aspect physique et technique. Ces rencontres nous permettent aussi de tester nos failles. Je préfère être alerté dès maintenant que d’être endormi et surpris plus tard.
Y a-t-il encore des recrues attendues ou bien le recrutement est-il clos ?
S’il y a de bons joueurs disponibles, pourquoi pas. Il me reste encore cette opportunité et je dois l’exploiter au mieux.
L’USMH vise-t-elle l’accession cette saison ?
Incha’Allah. L’USMH a raté l’accession de peu la saison dernière. Aujourd’hui, tous les moyens sont réunis pour corriger cela et aller de l’avant.
Vous avez recruté plusieurs joueurs d’expérience, ne craignez-vous pas d’avoir une équipe vieillissante ?
Au contraire. Aujourd’hui, un joueur de 33 ans, ce n’est pas vieux. C’est vrai que nous avons des éléments qui dépassent cet âge, comme Faouzi Chaouchi ou Nacereddine Khoualed, mais ce sont des exceptions. Les autres sont encore jeunes et toujours compétitifs. Abdelkrim Zouari, par exemple, est né en 1989 et il y a encore beaucoup de joueurs de cette génération qui évoluent en Ligue 1.
R. F.