Sandjak : «Benchikha peut répondre au défi de la JSK»

Nasser Sandjak, l’ancien sélectionneur national et ex-entraîneur de la JS Kabylie, s’est penché sur plusieurs sujets qui font l’actualité footballistique au pays.

A commencer par les Canaris qui sont en train de faire leur mue. Les Jaune et Vert ont à leur tête maintenant El-Hadi Ould-Ali, l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports. Nasser Sandjak apprécie son intronisation à la tête du grand club kabyle.

 

«Ould-Ali sait ce qu’il veut»

«Ould-Ali, c’est un ancien ministre des Sports, ce n’est pas n’importe qui qu’on a mis en place. C’est quelqu’un de responsable qui sait ce qu’il veut et qui va doucement et gentiment mettre tout ça en pratique. Maintenant, il faut dire aux supporters qu’il faut y aller doucement. Grands joueurs, grande équipe de suite, ça n’existe pas. Aussi, le plus important à mes yeux, c’est la formation», a laissé entendre l’ex-coach de Noisy-le-Sec au micro de Dzair Tube TV.

 

«Benchikha peut reconstruire l’équipe avec un projet de jeu»

Le nom d’Abdelhak Benchikha pour diriger l’équipe kabyle revient régulièrement dans les propos des nouveaux responsables de la JSK. Nasser Sandjak estime que celui qu’on dénomme « le Général » est en mesure de relever le challenge : «Je ne sais pas quel est le profil recherché par la JSK et ce que ses responsables voudraient mettre en place. Benchikha, je dirais que c’est l’entraîneur qui pourrait répondre au défi de reconstruire l’équipe avec un projet de jeu. Le métier d’entraîneur est compliqué, tu peux être en haut, puis tu te retrouves tout en bas d’un seul coup.»

 

«Voilà la petite erreur de Belmadi»

Nasser Sandjak a évidemment été convié à parler de la sélection nationale pour dire ce qui ne marchait plus avec Djamel Belmadi. «La petite erreur de Belmadi était de s’être accroché à la série d’invincibilité. C’est mon avis. Il n’avait pas anticipé sur des postes importants. Il fallait se concentrer sur la Coupe du monde. C’est ça qu’on veut nous. On n’a pas de stoppeurs ou de milieux récupérateurs en Algérie», a expliqué Nasser Sandjak à ce propos.

 

«Il nous faudra 20 ans pour avoir un autre Mahrez»

Ensuite, l’ancien entraîneur du MO Béjaïa a donné son avis sur Riyad Mahrez qui n’a pas été rappelé en sélection nationale depuis que Vladimir Petkovic en est le patron.  «Je suis scandalisé par la manière dont a été traité un garçon comme Mahrez. Il y a un an, il avait gagné le championnat d’Angleterre et une Champions League. Maintenant, il évolue dans un championnat où jouent des stars comme Kanté… Il nous faudra 20 ans pour avoir un autre joueur comme lui, ça n’existe plus. Il fallait que Petkovic prenne un avion pour aller en Arabie Saoudite. C’est au coach d’aller chercher son joueur», a indiqué Nasser Sandjak qui s’est exprimé sur Youcef Belaïli et sa comparaison avec Riyad Mahrez.

 

«Belaïli n’est pas une superstar»

«Belaïli est bon en Algérie, mais si on classe notre championnat au niveau mondial, ça donne quoi ? On ne peut pas donner à un joueur qui joue en Algérie des qualificatifs de superstar. On ne peut pas le comparer à un joueur qui évolue en Europe. Il peut apporter un plus pendant 20, 30 minutes en Afrique, et être costaud sur un match ou deux. On ne peut pas le comparer à Mahrez. C’est un truc de fou», a déclaré Nasser Sandjak qui ne se fera pas de nombreux amis parmi les Chnaoua.

  1. A.
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