Belloumi : « Impossible de perdre face à la Somalie»

Publié le : 7 Octobre 2025

L’ancien maestro de l’EN des années 80 se remémore les moments inoubliables qui avaient précédé la première qualification de l’histoire de l’Algérie au Mondial 1982. Pour le Ballon d’Or 1981 qui n’envisage pas un autre résultat que la victoire face à la Somalie, les Verts doivent préparer beaucoup plus psychologiquement cette rencontre cruciale. 

L’EN est à 90 minutes de la qualification à la Coupe du monde, comment vit-on les moments qui précèdent un match aussi important ?
Ce type de match, on les prépare beaucoup plus dans la tête. Certes, l’entraineur national doit élaborer un système de jeu pour contrecarrer les Somaliens, mais le plus gros du travail sera basé sur l’aspect psychologique.

 L’attente du public algérien avant ce match est grande, d’où la pression qui sera sur les épaules des joueurs…
Bien au contraire, cette attente va motiver davantage les joueurs qui savent que tout le pays est derrière eux, et qu’ils ne doivent absolument pas décevoir. Avant Algérie-Nigeria 2/1 à Constantine en 1981, malgré le fort enjeu du match, lorsqu’on a foulé la pelouse du stade, on était vraiment confiants et très optimistes. Dans notre esprit, la qualification ne devait en aucun cas nous échapper. Certes, les Nigérians nous avaient posé des problèmes, mais grâce à notre détermination à atteindre cet objectif qui était la qualification au Mondial, on a fini par avoir le dernier mot.

 De grands joueurs n’ont pas eu le privilège de participer à une Coupe du monde…
(Il nous coupe.) Je vais vous dire une chose. Moi, personnellement, je n’ai pas attendu le dernier match contre le Nigeria pour me concentrer sur cet objectif. Avant notre premier match contre la Sierra Leone (2/2 à Freetown, 3/1 à Oran), mes coéquipiers et moi, on s’était donné le mot de se qualifier coûte que coûte à la Coupe du monde 1982 en Espagne et nos efforts n’ont pas été vains. Avant d’arriver à ce match de la Somalie, les joueurs et le staff technique et les dirigeant ont consenti de gros efforts. Maintenant, il leur reste à finir le travail en gagnant après-demain et en fêtant avec le peuple la qualification au Mondial 2026.    

Ne redoutez-vous pas que les critiques essuyées après le nul contre la Guinée 0/0 aient des répercussions sur les joueurs ?
Franchement, non. Comme je l’ai dit, nos joueurs ont une chance que d’autres, avant eux, n’ont pas eue durant la carrière. Participer à une phase finale de Coupe du monde, c’est le top ! La balle est dans leur camp, ils savent que tout le pays est derrière eux. En plus, sans minimiser la valeur de la Somalie, on n’imagine pas tout autre scénario que la victoire ce jeudi.

 Une fois qualifié, il sera question de bien préparer la CAN 2025 qui arrive bientôt, qu’en pensez-vous ?
Petkovic a l’avantage d’avoir l’embarras du choix et le temps aussi devant lui pour préparer une équipe qui fera honneur à l’Algérie à la CAN du Maroc. De nombreux jeunes joueurs talentueux frappent aux portes de l’EN. Le coach national ne doit pas les perdre de vue, en donnant bien entendu la chance à ceux qui méritent de jouer dans sa sélection. 

 Serez-vous présent jeudi à Hadefi- Miloud pour supporter les Verts ?
Si on m’invite, je viendrai avec grand plaisir, mais une chose est sûre, que je sois au stade Hadefi-Miloud ou devant mon poste de télévision à la maison, je supporterai notre sélection et prierai pour qu’elle arrache la qualification.

M. Stitou