Battus 3 buts à 0 par le Monrovia CB, une équipe inconnue sur la scène africaine, les Canaris confirment encore une fois qu’ils n’ont ni le niveau, ni les moyens, ni les capacités pour rivaliser avec l’une des plus faibles équipes sur le continent.
Leur défaite d’hier face au représentant du Liberia prouve si besoin est que leur position de relégable en championnat n’est pas une surprise. Les supporters ne croient plus en leur équipe, mais ils ne s’attendaient pas à ce qu’elle soit ridiculisée par un adversaire inconnu au bataillon. Ni l’humidité ni la chaleur ne peuvent justifier cette humiliation de trop. Malgré le parcours catastrophique de leur équipe en championnat, les supporters pensaient que ce match ne sera qu’une simple formalité pour les équipiers de Rial qui misaient sur la coupe de la CAF pour oublier leurs déboires en championnat.
Des ratages à la pelle
En première mi-temps, les Canaris se sont procuré plusieurs occasions nettes de scorer, mais sans parvenir à les concrétiser. Benaldjia, Zerguine et Boulaouidet ont raté, en effet, plusieurs buts durant les 45 premières mi-temps. La première mi-temps s’est terminée sur le score vierge de zéro partout, mais les Canaris vont regretter les multiples occasions ratées. Tellement le représentant du Liberia n’avait rien fait de bon durant la première mi-temps, les équipiers de Rial pensaient qu’ils assureraient leur qualification pour les 1/16 de finale de la coupe de la CAF à Monrovia. Mais ils ont vite déchanté après les trois buts encaissés en deuxième période.
Les bourdes d’Asselah
Résistant pendant une heure de jeu, les Jaune et Vert ont totalement sombré dans la dernière demi-heure de jeu. Ils ont encaissé pas moins de 3 buts en 30 minutes, ce qui nous renseigne sur le calvaire qu’ils ont vécu dans les dernières minutes. Ils ont résisté avant que Malik Asselah n’offre le premier but à la 60e minute au représentant du Liberia après une sortie hasardeuse. Ce cadeau qui leur a été offert par l’international des Jaune et Vert a été mis à profit par les joueurs de Monrovia pour multiplier leurs tentatives dans l’espoir de marquer d’autres buts. Leurs efforts ont fini par être récompensés par un deuxième but à la 83e minute puis par un troisième but dans les arrêts de jeu. Face à des joueurs totalement transparents sur le terrain, le représentant du Liberia qui n’est pourtant pas un foudre de guerre a réussi à assurer une victoire sécurisante pour sa qualification au prochain tour de la coupe de la CAF.
Youcef M.
Redouani est sorti sur blessure
L’arrière droit Saâdi Redouani n’a joué qu’une mi-temps avant de céder sa place à Guemroud au début de la deuxième mi-temps. Ressentant des douleurs au niveau des adducteurs, l’ex-pensionnaire de l’USMA avait demandé à son entraîneur de le dispenser de la rencontre, mais comme Ferhani était out pour ce match, il l’avait titularisé. Mais il a été obligé de le remplacer par Guemroud au début de la deuxième période.
Il a tenté une roulette sur le 2e but
Asselah, l’incorrigible
Le gardien Malik Asselah a une très grande responsabilité dans l’humiliante défaite concédée par son équipe face au Monrovia CB. Non seulement il a offert le premier but au représentant du Liberia à la 60e minute en ratant sa sortie, mais il a fait encore pire en tentant une roulette à la 81e minute, malheureusement il s’est fait subtiliser le ballon par le joueur de Monrovia, lequel n’a trouvé aucune peine pour ajouter un deuxième but. Ce n’est pas la première fois que l’international gardien des Jaune et Vert tente des roulettes à l’intérieur de sa surface de réparation, mais il n’a jamais tiré les leçons de ses erreurs ou plutôt de son irresponsabilité. Déjà face au RC Relizane en championnat, il s’était fait subtiliser le ballon par Tebbi en tentant une roulette, cela lui avait valu d’encaisser un but. Il avait juré de ne plus refaire la même bêtise, malheureusement il l’a fait encore hier à Monrovia. Même sur le troisième but encaissé à la 90’+2, il a une part de responsabilité puisqu’il est resté statique.
Nabab
Revenu au mois de juin dernier après le départ de Doukha, Asselah avait promis à ses dirigeants d’aider la JSK à retrouver son lustre d’antan. Mais son rendement sur le terrain prouve le contraire. Depuis la 5e journée, il encaisse à chaque match sans qu’il soit relégué sur le banc. Malgré la présence de Boultif, il continue à garder les bois de son équipe malgré ses bourdes à répétition. Les dirigeants devaient le rappeler à l’ordre après sa bêtise commise face au RC Relizane, mais personne ne lui a rapproché quoi que ce soit. C’est pour cela qu’il s’est permis une roulette en coupe de la CAF, alors que son équipe était menée au score par un but à zéro.
La déception
Les membres de la délégation des Canaris à Monrovia n’ont pas caché leur déception au coup de sifflet final. Ce qui leur a fait mal, c’est qu’ils se sont fait humilier par une équipe qu’on qualifie de Sports et Travail. Quelques joueurs sous couvert de l’anonymat nous ont confié qu’ils étaient démoralisés après le deuxième but encaissé par leur équipe. Même l’entraîneur intérimaire Mounaïm Kharroubi se dit déçu par cette lourde défaite. Les Canaris joueront le match retour ce dimanche, mais ils affirment que ce ne sera pas facile pour eux après cette humiliante défaite surtout qu’ils ne rallieront la ville de Tizi Ouzou que ce lundi.
Youcef M.
Hannachi convoqué dimanche par la CRL
Selon une source digne de foi, le président Hannachi se présentera ce dimanche à la Chambre des résolutions des litiges pour s’expliquer sur le départ de Hidoussi. Ce dernier a fourni dans son dossier un justificatif selon lequel il a été menacé dans le parking du stade. Le président Hannachi a toujours affirmé que Hidoussi est en abandon de poste, mais cela ne l’a pas empêché de négocier avec l’avocat du coach tunisien pour tenter de trouver un accord avec lui.
Equipe alignée
Asselah, Redouani (Guemroud 46’), Medjakene, Rial, Berchiche, Djerar( Baiteche 85’), Yettou, Aïboud, Boulaouidet, Zerguine (Izerghouf 62’), Benaldjia,
Hannachi : «3 à 0, c’est inadmissible !»
Le premier responsable de la formation du Djurdjura qu’on a joint au téléphone hier en fin de journée, à l’issue de la rencontre de son équipe, était très déçu, voire même abattu. « Dommage, on pouvait revenir de ce déplacement avec un résultat positif », déclarait d’emblée Hannachi avant d’ajouter : « On a mis tous les moyens à la disposition de l’équipe, et puis, les joueurs ont bien débuté la partie, on a encaissé trois buts en l’espace de quelques minutes seulement vers la fin de la partie, c’est inadmissible, moi, personnellement, j’ai été très optimiste avant le coup d’envoi de la partie, c’est vraiment dommage, je suis abattu. »
« Quand tu rates des buts, tu en encaisses»
Selon le numéro 1 de la JSK qui suivait tous les détails de la rencontre en appelant chaque cinq minutes Nassim Benabderahmane, les joueurs, notamment les attaquants, ont raté plusieurs occasions nettes de scorer en première mi-temps. « On a dominé les débats lors du premier half, on pouvait marquer au minimum deux buts lors des premières minutes de la partie, hélas, lorsque tu ne marques pas, tu encaisses, dominer n’est pas gagner, mais ce que je n’arrive pas à comprendre est comment on a encaissé trois buts en l’espace de quelques minutes seulement et vers la fin de la partie. »
«Asselah doit respecter son club et son statut d’international»
Selon le président de la JSK, Asselah a commis une faute impardonnable. « Je ne comprends pas pourquoi il a tenté de nouveau un drible au niveau de sa zone, c’est impardonnable ce qu’il a commis, pourtant, à la fin de la rencontre devant le RCR, on l’avait averti, il doit respecter et son club et son statut d’international. »
«Oui, Yarichène est de retour»
Concernant le renforcement du conseil d’administration, Hannachi avoue : « J’ai parlé à Yarichène, il est de retour aux affaires du club, moi, je ne suis pas rancunier, en plus, je place à chaque fois les intérêts du club au- dessus de tout le monde, je l’ai dit à maintes reprises et je le redis une nouvelle fois, les portes du club restent ouvertes à tous ceux qui peuvent apporter un plus à l’équipe. »
« Les responsables de Sonatrach m’ont appelé, ils vont sponsoriser la JSK »
Sur un plan financier, Hannachi a reçu mercredi après-midi un appel des hauts responsables de la firme pétrolière, il confirme : « Effectivement, les responsables de l’entreprise nationale des hydrocarbures m’ont appelé, ils m’ont annoncé la bonne nouvelle concernant la venue d’une filiale de cette grande boîte pétrolière à la JSK comme sponsor, c’est une bonne chose pour tout le monde, on officialisera les choses dans les prochaines heures en signant le fameux contrat. »
«Maintenant, on doit sauver le club en championnat»
Pour conclure, Mohand-Chérif Hannachi parle des chances de son équipe concernant le maintien en Ligue 1 Mobilis. « On fera tout notre possible pour sauver le club, je n’ai jamais fui mes responsabilités, ce n’est pas aujourd’hui que je vais le faire, on se concentrera sur les prochains rendez vous en championnat comme il se doit, désormais, les rencontres restantes de l’équipe en championnat seront comme des rencontres de coupe. »
A.H.
Le président a rencontré l’avocat du coach mercredi à l’hôtel Le Mercure
Pas d’accord avec Hidoussi pour une séparation à l’amiable
Mercredi dernier, le président des Canaris s’est déplacé à l’aéroport d’Alger, Houari Boumediene, pour assister au départ de son équipe vers le Liberia, une fois les coéquipiers de Berchiche ont quitté le sol algérien, Hannachi a rallié l’hôtel Le Mercure. En effet, le numéro 1 de la JSK avait un rendez vous avec l’avocat de Sofiane Hidoussi. Pour un rappel, un bras de fer a été engagé entre le désormais ancien entraîneur de la JSK et l’homme fort des Canaris du Djurdjura. Au moment où Hidoussi demandait le payement de la totalité de son contrat, Hannachi ne voulait rien savoir, pour le président Mohand-Chérif Hannachi l’entraîneur tunisien était en abandon de poste puisqu’il ne s’est pas présenté aux entraînements de l’équipe depuis le match USMH-JSK. Bref, devant cette situation, chaque partie campait sur sa position, pour cette raison, l’avocat de Hidoussi a tenté de résoudre ce problème à l’amiable mercredi passé, néanmoins, les deux parties n’ont pas trouvé un accord. Hannachi a proposé au conseiller juridique de Hidoussi de lui payer un mois de plus (Hidoussi touchait 180 millions par mois à la JSK), c’est-à-dire un mois d’indemnisation mais le Tunisien insistait sur deux mois et demi. Hannachi a fait une derniere offre à son interlocuteur. « Il a pris trois mois de salaire depuis qu’il est à la JSK, on est à jour avec lui, on lui a même versé les deux primes des deux matchs qu’il a gagnés, en plus, je suis prêt à lui donner deux millions de dinars, c’est à prendre ou à laisser, c’est lui qui a quitté le club, en plus, il a signé un contrat d’objectifs, il s’est engagé à gagner le titre de champion d’Algérie », déclarait haut et fort Mohand-Chérif Hannachi, qui compte même se déplacer au milieu de cette semaine au siège de la FIFA pour déposer un dossier en béton contre Sofiane Hidoussi.
A.H.
Yarichène : «Si je reviens, ce ne sera pas de la figuration»
L’ancien président de la section football, Yazid Yarichène, se dit disposé à faire son come-back pour peu qu’il soit associé dans la prise des décisions. Se trouvant en France, Yarichène a eu dernièrement une discussion avec le président Hannachi, mais ce dernier ne lui a, à aucun moment, proposé de revenir. C’est un autre dirigeant qui a pris attache avec Yarichène et Azouaoua Rachid pour leur faire part du souhait du président Hannachi de faire appel à eux. Yarichène que nous avons interrogé sur son éventuel retour affirme : «Personne ne peut refuser l’appel du cœur, surtout que la JSK traverse la période la plus critique de son histoire depuis son accession en Ligue 1. Mais si je reviens, ce ne sera pas pour faire dans la figuration. Ça ne sert à rien que je revienne, si je ne m’implique pas dans la gestion de l’équipe. On est partis sans créer le moindre problème, mais les choses doivent changer désormais.»
«Hannachi doit changer sa gestion»
Ne voulant pas revivre les mêmes scénarii des années précédentes, Yarichène pose ses conditions pour réintégrer le comité directeur. Il est actionnaire dans la SSPA/JSK, mais pour éviter d’être poussé à la sortie à la fin de la saison, Yarichène exige de s’impliquer dans la gestion du club. «Le président Hannachi doit changer sa gestion. Je ne suis pas prêt à revenir juste pour revenir. Pour que la JSK relève le défi, il faut que le président concerte ses collaborateurs. Si je reviens pour ne décider en rien, je préfère rester là où je suis. Je n’exige le départ de personne, car je n’ai rien contre qui que ce soit, mais les choses doivent changer, si on veut aller de l’avant», explique Yarichène qui devrait regagner le pays. Si son retour se concrétise, Azouaou Rachid et Ali Louz devront lui emboîter le pas. Il est utile de rappeler qu’Yarichène s’était opposé au limogeage de Broos et que son soutien pour le coach belge avait précipité son départ de la JSK.
N. B.
Il l’a confié à ses proches
Azlef : «Je compte me retirer»
Le membre très actif du CA, Malik Azlef en l’occurrence, ne compte pas continuer son aventure au niveau du conseil d’administration de la JSK, déjà, ces derniers temps, Azlef ne se présente que rarement au stade pour suivre les séances d’entraînement de l’équipe. Mardi passé, le jeune homme d’affaires, malgré qu’il était à Tizi Ouzou, il n’a pas fait le déplacement au stade pour assister à la rencontre JSK-ESS, pourtant, ce match était très important pour les Canaris du Djurdjura. Selon ses proches, Azlef veut se retirer des affaires du club : «C’est trop, je ne peux plus supporter toutes ces pressions, depuis que je suis à la JSK, j’ai abandonné toutes mes affaires », avait déclaré Malik Azlef à un proche à lui. Le bras droit de Hannachi qui a passé plus d’un mois ces derniers temps en France, n’a pas participé à l’opération recrutement lors du précédent mercato hivernal alors que lors du mercato estival, c’était lui qui négociait avec les joueurs. Tous ces détails expliquent le souhait de jeune dirigeant kabyle de se retirer des affaires du club pour se consacrer à ses propres affaires. De son côté, Mohand Chérif Hannachi n’a pas hésité à l’issue de la rencontre de son équipe de mardi passé de glisser cette phrase : « Je me retrouve presque seul, c’est moi qui fait tout et c’est moi qui assume tout », une déclaration qui confirme davantage le départ probable de Malik Azlef. Pour rappel, c’est Nassim Benabderahmane qui a conduit l’équipe à Liberia au moment où Hannachi et Azlef sont restés à Tizi Ouzou. On reviendra avec plus de détails concernant ce sujet lors de nos prochaines livraisons.
A. H.