La JSK n’a pas réussi à décrocher sa 8^e étoile en s’inclinant hier à Cotonou en finale de la coupe de la CAF face au Raja de Casablanca, sur un score de 2 buts à 1. C’est une soirée, le moins que l’on puisse dire, cauchemardesque à laquelle ont eu droit les supporters de la JSK. L’expérience des joueurs du Raja de Casablanca a fait la différence dans cette finale où la JSK n’a pas démérité, notamment en seconde mi-temps en dominant les débats.

Pour revenir à la physionomie de cette finale, les Kabyles entament difficilement la partie et encaissent 2 buts durant le premier quart d’heure. Le premier par l’intermédiaire de Rahimi à la 5’ de jeu après s’être échappé de la ligne de hors jeu, que l’arbitre sud-africain a fini par accorder en se référant à la VAR, et un second à la 14’ par Malango qui profite du mauvais marquage d’Ait-Abdeslam pour crucifier le gardien Benbot d’un tir à ras de terre. Les camarades de Bensayah ont raté complètement leur début de match ; ils ont éprouvé beaucoup de difficultés à développer leur jeu habituel et inquiéter le gardien Zniti. Après le 2e but, les Marocains vont se montrer plus sereins, visiblement habitués à cette épreuve et à sa pression. L’expérience des Rajaouis leur a été très bénéfique dans la mesure où ils ont été nettement supérieurs à leurs adversaires du jour lors de la première mi-temps. Les Kabyles tentent de réduire la marque avant la pause citron, mais en vain. C’est sur cet avantage de 2 buts à 0 au profit des camarades de Rahimi que cette première mi-temps s’achève. De retour des vestiaires, l'entraîneur Denis Lavagne opère un changement qui a aussitôt porté ses fruits. L’incorporation de Rezki Hamroune a permis aux Lions du Djurdjura de réduire le score. En gagnant un duel dans la surface des 18 mètres, le numéro 11 kabyle sert Zakaria Boulahia, qui réussit à surprendre le gardien Zniti et réduit le score pour son équipe.

 

Un but libérateur, mais…

Libérés par ce but, les Jaune et Vert continuent à presser l’adversaire, mais sans arriver à franchir le mur défensif marocain qui renvoie toutes leurs tentatives. À la 62^e minute de jeu, l’arbitre sud-africain sort son carton rouge et expulse le milieu de terrain du Raja de Casablanca Ardjoune. Tout le monde pensait que ce serait le tournant du match et que la JSK va profiter de l’infériorité numérique des Marocains pour revenir dans le score, mais l’expérience de Benhalib et consorts a fait la différence. La JSK domine les débats face à une équipe du Raja de Casablanca qui décide de revenir derrière pour gérer son avantage. Le coach Denis Lavagne tente le tout pour le tout en jouant toutes ses cartes offensives, en incorporant Boualia, Tubal et Nezla respectivement à la place de Oukaci, Bensayah et Boulahia. Mais, malheureusement, le compartiment offensif trouve toujours des difficultés à mettre en danger le portier Zniti et ses défenseurs. Les 4 minutes ajoutées par l’arbitre ne donneront aucun changement au tableau d’affichage. C’est sur ce score de 2 buts à 1 que le Raja de Casablanca s’offre son 8^e titre africain, bien que la JSK n’ait pas démérité. Les camarades de Bensayah n’ont pas à rougir de cette défaite au vu de l’excellent parcours qu’ils ont réalisé depuis l’entame de la compétition, alors que personne n’avait misé sur cette équipe au début de la saison.

1. H.  

Stade de l’Amitié Général-Mathieu-Kérékou, Cotonou

BUTS :

Raja : Rahimi (5’), Malango (14’)

JSK : Boulahia (46’)

 

Raja

Zniti

Haddad

Hafidi

(Ngoma 71’)

Wardi

Benhalib

(Azrida 57’)

Madkour

Hadhoudi

Arjoune

Rahimi

(Al Makahasi 90’+1)

Soukhal

Malango

(Nanah 90’+1)

Ent. : Chabbi

 

JSK

Benbot

Kerroum

Bencherifa

Souyad

Aït Abdeslam

Raïah

(Hamroune 46’)

Benabdi

Oukaci

(Boualia 69’)

Benchaïra

Bensayah

(Al Tubal 76’)

Boulahia

(Nezla 76’)

Ent. : Lavagne

 

Temps chaud, affluence faible, arbitres : MM. Victor Miguel de Freitas Gomes, Zakhele Thusi et Souru Phatsoane.

 

AVERTS :

JSK : Bensayah (34’), Kerroum (84’) Raja : Madour (90’+3)

EXP. :

Raja : Ardjoune (62’)