«Il y a des équipes que vous aimeriez entraîner ?», a-t-on demandé à lancien coach de lOM qui a répondu : «A lintersaison, jai failli signer à lUSM Alger. Mais il parait que jétais trop cher, alors que jai appris que dans leffectif il y avait au moins cinq joueurs qui gagnaient plus que moi ! Et les gus en question, ce nétaient pas Messi et Cie. Donc, non, je ne suis plus prêt à accepter ce type de challenge à ces conditions.» Le journaliste a enchaîné en laissant entendre que «Cest fréquent pourtant quun coach soit moins payé que ses joueurs !» Ce à quoi Courbis a sorti une de ses répliques coutumières. «Où ça ? A lUSM Alger ? Vous rigolez ou quoi ? Au Barça, si je suis moins payé que Messi, je vous assure que je ne fais pas la gueule. Donc, ce nest pas demain la veille que je vais travailler à Alger, avec tout le respect que jai pour ce club. Certains confrères cassent le boulot en acceptant des salaires quils ne devraient jamais accepter. Je comprends quils aient besoin de manger, mais cest un fait», a fait savoir Courbis.
«Alors quen plus, je quitte mon pays, je vais sur un terrain synthétique où chaque jour, à lentraînement, mes gars se font des ampoules, je me tape le Ramadhan...»
Mais le meilleur il la laissé pour la fin, jugez-en : «Alors, le président algérien qui me lance : Quest-ce que vous êtes cher pour un technicien ! Ah oui, pour un entraîneur qui est lhomme le plus important, en théorie
Alors quen plus je quitte mon pays, je vais sur un terrain synthétique où chaque jour, à lentraînement, mes gars se font des ampoules, je me tape le Ramadhan et je fais les entraînements le soir, jai à ma disposition vingt-cinq joueurs compliqués, et non une dizaine. Je dois gérer ça et il parait que je suis cher ? Depuis, je suis devenu le premier supporter de lUSM Alger, mais depuis mon canapé...»