EN : Raouraoua aux Seychelles pour aider Hayatou

Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, s’est envolé hier matin aux Seychelles en compagnie du vice-président de la FAF, Mohamed Mecherara, afin de prendre part au comité exécutif extraordinaire dont les travaux auront lieu à partir du 30 août prochain
Raouraoua souhaite qu’un amendement des statuts soit revu concernant l’élection du futur président de la CAF. Cet amendement consiste à exiger des prochains candidats à la présidence de la CAF à ce qu’il soit déjà membre de l’exécutif de cette même instance. Rien ne dit que la proposition de Raouraoua sera adoptée, mais si c’est le cas, plusieurs prétendants, et pas des moindres, seront mis sur la touche. Le candidat le plus sérieux qui risquerait d’être victime de cette loi n’est autre que le fameux Jack Anouma. Ce milliardaire ivoirien est un membre de l’exécutif de la FIFA, mais pas de la CAF. Si Raouraoua réussit son coup, son ami Anouma sera hors de course. Le plus grand gagnant dans cette affaire sera, bien sûr, Issa Hayatou, sérieusement menacé par celui qui a été battu il y a quelques mois au vote de l’exécutif de la FIFA, Mohamed Raouraoua.    

L’Algérie a déjà choisi son camp 
Les intentions de Mohamed Raouraoua sont claires. Il veut barrer la route au seul candidat capable de détrôner Issa Hayatou. La route sera donc dégagée pour Hayatou si cet amendement passe, puisque aucun autre membre de l’exécutif ne pourra le battre lors des élections. Aussi, et c’est important de le signaler, Jack Anouma est un membre très influent au sein de la FIFA et aussi de la CAF. Président de la Fédération ivoirienne de football depuis plusieurs années, Anouma est un homme très riche qui connaît les rouages de la CAF et surtout ce qu’il faut faire pour monter au grade. Pour le moment, rien n’est fait et les nouveaux statuts n’ont toujours pas été adoptés. Même si beaucoup de membres de la CAF, notamment ceux des pays anglophones, ont déjà choisi l’Ivoirien, le clan Hayatou et Raouraoua fera le nécessaire pour faire passer cette loi. Jack Anouma, lui, ne restera certainement pas les bras croisés. Lui aussi a des cartes maîtresses à jouer. Affaire à suivre.
A. B.  

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