Une banderole «Ryad dégage» a été déployée - rapidement enlevée par les forces de lordre - dans les tribunes du stade Bonal. Le milieu de terrain dit également avoir été victime dinsultes racistes («sale arabe»). Des propos quil condamne, mais dont il vaut désormais «faire abstraction».
«Ça vient dune minorité dabrutis, nous a-t-il confié. Ce ne sont pas de réels supporters du FC Sochaux, mais des pauvres mecs perdus qui nont rien à faire dans des stades de foot. Je fais la différence entre les supporters du club, qui peuvent exprimer un mécontentement par rapport à la prestation de lun de leurs joueurs, et les gens méchants qui profanent des insultes racistes gratuitement.» Malgré la très mauvaise entame de championnat (quatre matches, quatre défaites), Boudebouz se dit «convaincu» que, dès samedi soir à Saint-Etienne, lui et les Lionceaux pourront «compter sur le soutien de leurs vrais supporters». «Ce club représente beaucoup pour toute une région, rappelle-t-il. Je suis certain que nous allons retrouver très vite le chemin de la victoire.»
«Ça vient dune minorité dabrutis. Ce ne sont pas de réels supporters du FC Sochaux, mais des pauvres mecs perdus qui nont rien à faire dans des stades de foot.» Au-delà des mauvaises prestations de son club, les supporters reprochent surtout à Boudebouz ses velléités de départ affichées cet été. Linternational voulait rejoindre Marseille, mais ce transfert «na pas pu se concrétiser pour des raisons financières». «Cest digéré», assure-t-il. Déterminé à prouver quil reste «un joueur cadre» du FCSM, le joueur de 22 ans rappelle également qu«à aucun moment, je ne suis entré dans un quelconque bras de fer avec mon club. Je ne voulais pas que le FC Sochaux fasse des concessions et quil soit lésé lors de mon futur transfert. Lhistoire est close, une nouvelle saison a démarré et je suis ultra motivé pour aider le club à se maintenir en L1. Je suis sochalien à 100%».
R. A.