La direction du club, quant à elle, ne veut pas assurer un salaire dun joueur qui ne joue pas et se montre prête à le céder à léquipe qui voudra de lui et lui assurera son salaire. Le CSC, de Boulahbib, a sauté sur loccasion et a directement contacté le gardien de but numéro 1 de léquipe nationale. Soussou, président du club, lui a proposé un salaire de 15000, ce qua catégoriquement refusé Mbolhi. Ce dernier, qui a fait baisser son prix de 35000 à 30000, a fini par accepter de signer contre un salaire net de 25000. Boulahbib, qui na pas les moyens dassurer un tel salaire, a informé le joueur de limpossibilité de conclure cette affaire sans quil fasse des concessions. Les choses se sont arrêtées là. Au moment où nous mettons sous presse, il ny a aucune suite aux discussions.
Raouraoua-Boulahbib, RDV demain
Pour rencontrer les présidents des clubs professionnels de lEst, Mohamed Raouraoua, président de la FAF, après avoir réuni les PDG des clubs du Centre et ceux de lOuest se déplacera à Constantine. En marge de cette réunion, Raouraoua aura une discussion avec le président du CSC, Boulahbib, pour, justement, essayer de trouver une issue favorable qui arrangerait toutes les parties concernant le recrutement de Mbolhi. Un membre de la direction du CSC nous a dit hier que le club ne peut pas lui offrir plus de 15000 et que la FAF devrait soit convaincre Mbolhi de signer pour cette somme ou payer la différence. On voit mal Raouraoua payer cette différence pour la simple raison quil ne pourra pas justifier les 100000 par an quelle devra payer pour que Mbolhi joue au CSC
à moins quun des sponsors de la FAF ne décide dassurer cette différence «pour le bien de léquipe nationale». Entre-temps, Mbolhi continue toujours de sentraîner avec la réserve de Krylia en attendant des jours meilleurs.
A. B.