Fabbro marque son territoire : «C’est toujours moi le chef»

En raison de tout ce qui a été dit ces derniers jours sur la limitation de ses pouvoirs, notamment après le communiqué publié sur le site du club par le comité directeur dans lequel il a été rapporté que l’entraîneur adjoint va s’impliquer davantage dans

«Je suis toujours le premier responsable de la barre technique et c’est moi le chef. Il ne faut pas croire à ce qui a été rapporté dans la presse. Le président Hannachi m’a renouvelé sa confiance et la priorité est de remonter la pente», leur a déclaré avant l’entame de la séance. Il a tenu à marquer son territoire dès la reprise des entraînements, car il sait qu’avec tout ce qui a été dit après le faux pas concédé devant le MCO, il fallait qu’il rappelle à ses joueurs que c’est lui le premier responsable de la barre technique. Au moment où certains s’attendaient à ce que le coach italien se fasse tout petit, d’autant que le président Hannachi a déclaré dimanche soir sur les ondes de la Chaîne I qu’il a décidé d’accorder à Karouf plus de prérogatives, Fabbro a provoqué une réunion avec son groupe pour dire à tout le monde qu’il a toujours les pleins pouvoirs.

«Pas de déclaration à la presse»  
Suite à la montée au créneau de certains joueurs, l’entraîneur Enrico Fabbro a interdit à ses joueurs toute déclaration à la presse. Quelques éléments s’en sont pris à lui, notamment après le semi-échec concédé devant le MCO et pour préserver la sérénité du groupe, le coach italien est allé jusqu’à interdire à ses joueurs de s’adresser aux journalistes. «Celui qui fera la moindre déclaration à la presse sera sévèrement sanctionné», les a-t-il menacés. Certains joueurs que nous avons eu hier au téléphone ont refusé poliment de répondre à nos questions arguant que Fabbro leur a interdit de parler à la presse. Il faut dire que les remplaçants ne cessent de remettre en cause les choix de leur entraîneur. Ils l’ont tenu pour l’unique responsable du mauvais parcours enregistré par l’équipe en ce début de saison. Même certains titulaires n’ont pas été tendres avec lui en déclarant qu’ils ne comprennent rien à ce qui arrive à l’équipe. Pour eux, la JSK possède un bon groupe et que c’est l’entraîneur qui n’a pas su comment utiliser les joueurs.

«Il faut qu’on se ressaisisse à Chlef»  
L’entraîneur Fabbro sait que la confiance qui lui a été accordée par le président n’est qu’un sursis de plus. Et pour conforter sa position, il sait qu’il doit revenir avec un résultat probant de son déplacement à Chlef. Il veut non seulement faire taire ses détracteurs, mais aussi confirmer  que le nul concédé devant le MCO n’était qu’un accident de parcours. «Il faut oublier le faux pas du week-end face au MCO et ne penser qu’au prochain match face à l’ASO. Ce qui est fait est fait et ce qui compte pour nous c’est le présent et l’avenir. On a raté notre départ, mais rien n’est encore perdu. Il faut qu’on se ressaisisse dès la prochaine journée face à l’ASO pour rendre le sourire à nos fans. Il faut qu’on donne le maximum pour ne pas perdre à Chlef, car la défaite est interdite», leur a-t-il dit. 
Jouant sa tête lors de la prochaine journée face à l’ASO, Fabbro ne veut pas perdre à Chlef. Il sait que le meilleur moyen pour diminuer la pression sur lui est de renouer avec les bons résultats.
M. A.

Mokdad sera-t-il apte à jouer face à l’ASO ?
Le milieu Abdelmalek Mokdad s’entraîne avec ses équipiers le plus normalement du monde et cela depuis la semaine dernière. Il s’est totalement remis de sa blessure, mais comme il n’a pas joué depuis bien longtemps, on se demande s’il sera titularisé lors de la prochaine journée face à l’ASO. 
L’entraîneur Enrico Fabbro réfléchira à deux fois avant de le titulariser, car une éventuelle rechute l’éloignera pour une longue période. Et comme il ne l’a pas soumis à un programme spécifique durant toute sa période de convalescence, le staff technique consultera son staff médical concernant la titularisation ou pas de son meneur de jeu. Face au MCO, il comptait le faire jouer au moins lors des 15 dernières minutes, mais la sortie de Mazari l’a obligé à revoir ses calculs. Mokdad ne souffre d’aucune douleur, mais reste à savoir s’il sera apte à jouer tout le match face à l’ASO. Ce n’estas évident, car le coach italien veut aller progressivement avec lui pour ne pas le griller. Le moindre risque inutile avec lui pourrait aggraver sa blessure. Il a déjà raté les 4 premiers matches du championnat et il ne souhaite pas rater d’autres rencontres. Son retour ne fera que du bien à l’équipe contrainte de se ressaisir après son mauvais départ en championnat. Actuellement, il se sent bien et il est prêt à prendre sa place sur l’échiquier des Canaris, mais on ne sait pas ce qui se passera d’ici la rencontre de samedi prochain.
M. A.

Bencherifa suspendu pour deux matches
Titulaire à part entière depuis l’entame de la saison, le milieu Walid Bencherifa ne participera pas aux deux prochaines rencontres de son équipe. Et pour cause, il a écopé de deux matches de suspension. Son absence à Chlef n’arrangera pas les affaires de l’entraîneur Enrico Fabbro. Il s’est distingué par sa régularité lors des matches précédents. Il a apporté le plus attendu de lui et sa suspension poussera le staff technique à puiser dans son effectif pour combler son absence.

Bouaïcha s’est entraîné hier soir
Absent à la séance de la matinée, Djamel Bouaïcha s’est entraîné hier soir avec ses équipiers. Il sera sans nul doute convoqué pour le prochain match face à l’ASO.

Une seule séance aujourd’hui
Contrairement à la journée d’hier où l’équipe s’est entraînée matin et soir, aujourd’hui, le staff technique s’est contenté seulement d’une seule séance. Cette dernière est programmée pour la matinée. 

Il a repris le plus normalement du monde lundi soir : Mazari rate sa chance
Evacué à l’hôpital à la mi-temps de la rencontre face au MCO, Nabil Mazari a repris le plus normalement du monde les entraînements avec ses équipiers lundi soir. Il avait reçu un coup à l’abdomen et tout le monde pensait qu’il sera indisponible pour une longue période. Mais la réalité est autre, puisqu’il s’entraîne le plus normalement du monde avec le groupe depuis avant-hier. 
En quittant ses équipiers à la fin de la première mi-temps face au MCO, Mazari a raté une belle opportunité pour s’imposer sur l’échiquier des Canaris. Eternel remplaçant depuis sa promotion en équipe seniors, il continuera à l’être pour une longue période. Tenu pour être l’unique responsable de la défaite concédée face à la JSS durant laquelle il a encaissé deux buts bêtes, Asselah a été relégué le match d’après sur le banc des remplaçants. Mais l’évacuation de son concurrent à l’hôpital durant la pause citron lui a permis de garder les bois de la JSK face au MCO. 

La JSK a besoin d’un troisième gardien  
Les dirigeants kabyles pourraient recruter un troisieme gardien au prochain mercato hivernal. Multipliant les bêtises depuis qu’il a rejoint la JSK, Asselah a besoin d’un sérieux concurrent. Le gardien Mazari n’a pu s’imposer sur l’échiquier des Canaris et au vu de ce qui s’est passé lors de la dernière rencontre, il lui sera difficile de prétendre à détrôner l’ancien gardien du NAHD. Par ailleurs, Merzouki n’a pas encore confiance en lui. Il a encaissé 6 buts avec les espoirs en 4 matches et il a besoin de temps pour s’affermir. L’équipe a besoin d’un gardien capable de donner de l’assurance à ses équipiers. Le président Hannachi a négocié avec plusieurs gardiens à l’intersaison avant de se rabattre sur le jeune Merzouki. Mais pour jouer les premiers rôles, il a besoin d’un grand gardien, car Asselah est très loin de son niveau. 
M. A.

Les raisons d’un mauvais départ

Les résultats obtenus par la JSK en ce début de saison ont déçu tous les supporters kabyles. Si certains n’étaient pas rassurés par le recrutement opéré à l’intersaison, d’autres pensaient qu’avec l’arrivée de Mokdad, Benlamri, Bouaïcha, Messaâdia, Bencherifa et Belakhdar, pour ne citer que ceux-là, la JSK aura fière allure. Mais ils ont vite déchanté, puisque l’équipe collectionne échec sur échec. 
En 4 rencontres, elle n’a glané que 4 points. Un bilan très négatif pour une équipe qui ambitionne de remporter le championnat. Les raisons de ce mauvais départ sont multiples.

Manque de solidarité entre les joueurs    
Ce n’est un secret pour personne, ce qui a toujours fait la force de la JSK, c’est la solidarité de son groupe. Elle avait réussi par le passé à remporter des titres avec des joueurs juste moyens. Mais comme il y avait une grande solidarité entre eux, ils avaient réussi à relever tous les défis. Malheureusement, ces dernières années, il n’y avait pas cette symbiose entre eux. On s’abstient de citer des noms pour ne pas remuer le couteau dans la plaie, mais il faut reconnaître qu’il y a des joueurs titulaires qui ne s’adressent même pas la parole sur le terrain. Ils défendent les couleurs de la même équipe, mais ils ne se parlent même pas. Dans des circonstances pareilles, il ne faut pas s’attendre à des miracles surtout lorsque cela concerne les joueurs titulaires. Dans toutes les équipes, il arrive à certains éléments de se fâcher entre eux, mais ils finissent vite par se réconcilier, or à la JSK, on a constaté le contraire. On n’ira pas jusqu’à dire que le groupe est miné par des clans, mais le manque de communication entre certains éléments a influé sur l’équipe. Le hic est que l’effectif a été totalement remanié à l’intersaison. 

Pas d’entente entre les membres du staff technique
En plus du manque de communication entre certains joueurs, les membres du staff technique ne communiquent pas entre eux. Certes, ils vont certainement s’empresser de dire que tout est parfait entre eux, mais, d’après une source autorisée, l’entraîneur Enrico Fabbro et son adjoint Mourad Karouf ne sont pas sur la même longueur d’onde. C’est pour cela d’ailleurs que le président Hannachi les a réunis dimanche soir pour demander au coach italien d’impliquer davantage Karouf dans la gestion de l’équipe. Mais Fabbro a vite rappelé que c’est lui le premier responsable de la barre technique et que rien ne changera dans les jours à venir. Dans tous les staffs, il y a une solidarité entre les membres qui les composent, mais, à la JSK, ce n’est pas le cas. Si le coach italien consulte son adjoint, il finira toujours par trouver des solutions. Mais lui, il veut monopoliser tous les pouvoirs pour prouver qu’il est l’entraîneur et qu’il n’est pas à la JSK pour qu’on lui dicte ce qu’il doit faire. Sans chercher à défendre qui que ce soit, l’absence d’entente entre les membres du staff s’est répercutée sur les résultats de l’équipe. La JSK n’a pas encore affronté les ténors du championnat, mais, malgré ça, elle enchaîne les contre-performances. Non seulement elle s’est fait battre par une équipe qui a été créé en 2008, mais elle a été accrochée chez elle par le MCO en proie au doute en ce début de saison.  

Les dirigeants ne sont pas sur la même longueur d’onde  
Au moment où le président Hannachi affirme sur les ondes de la Chaîne 1 qu’il n’a jamais songé à limoger son entraîneur, Yazid Yarichène, son bras droit, a déclaré dans les colonnes d’un journal spécialisé que Fabbro a été remercié et que la JSK est en contact avec Geiger. Cela nous renseigne sur l’absence de stratégie au sein de la direction du club. Il est utile de dire que, depuis le retour de l’équipe du Maroc, certains responsables n’arrêtent pas de critiquer l’entraîneur italien. L’un d’eux a même déclaré à la fin de la rencontre de la première journée face à l’USMH qu’avec un tel entraîneur la JSK n’ira pas loin. Le comble est que le président Hannachi n’arrêtait pas d’encenser son coach en susurrant à chaque fois que Fabbro est un vrai professionnel et que c’est l’entraîneur qu’il faut pour la JSK. Sans chercher à donner raison à X ou à Y, il est aisé de déduire que les responsables ne sont pas sur la même longueur d’onde. 
M. A.

Hadiouche forfait face à l’ASO
L’attaquant Abdenour Hadiouche est indisponible pour le match face à l’ASO comptant pour la cinquième journée du championnat. Et pour cause, il souffre d’un hématome au niveau de la cuisse. Se contentant de soins depuis la reprise des entraînements, Hadiouche ne reprendra en principe le chemin des entraînements que la semaine prochaine. Muet en ce début de saison, l’ancien sociétaire du MC Saïda n’a pas apporté le plus attendu de lui. Il devra redoubler les efforts pour gagner la confiance de son entraîneur. Il a été titularisé à deux reprises, mais il n’a réussi à inscrire aucun but jusqu’à maintenant. A l’intersaison, il a montré de belles choses lors des matches amicaux disputés au Maroc et à Alger, mais ce n’est pas le cas lors des 4 premiers matches du championnat. 

Biquotidien hier      
Les équipiers de Remache se sont entraînés hier deux fois. Tous les joueurs, à l’exception de Belkalem, Khelili, Hadiouche et Bouaïcha, ont pris part à la séance de la matinée. Afin de préparer le rendez-vous de samedi prochain dans de meilleures conditions, le coach des Canaris a programmé deux séances pour la journée d’hier. Le président Mohand Chérif Hannachi lui a demandé d’axer son travail sur le volet technico-tactique pour que l’équipe puisse avoir un fond de jeu. 

Bouaïcha grippé 

Contraint d’écourter la séance de la reprise qui a eu lieu lundi soir pour cause de grippe, Djamel Bouaïcha ne s’est pas entraîné hier matin avec ses équipiers. Il a été dispensé de la séance de la matinée, mais il devait reprendre hier soir. Déçu par son statut de remplaçant, l’ex-pensionnaire du MCEE souhaite avoir sa chance le plus vite possible. 
N’ayant pas montré grand-chose depuis qu’il a rejoint la JSK au mois de juillet dernier, Bouaïcha n’est pas en possession de tous ses moyens physiques. D’ailleurs, l’entraîneur Enrico Fabbro a déclaré avant-hier que Bouaïcha n’est pas prêt à jouer. Ayant raté tous les derniers matches amicaux disputés par son équipe à cause de la célébration de son mariage à la mi-août, l’ancien milieu de la formation d’El Eulma devra travailler d’arrache-pied pour espérer gagner sa place sur l’échiquier des Canaris. Mais avec le retour de Mokdad, il lui sera difficile d’aspirer à devenir titulaire.

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