Avec leur cinéma incessant, ces joueurs ont violé en direct toutes les règles. Ils ont simulé des blessures avec évacuation sur civière pour stopper des attaques algériennes et sont revenus en courant comme des lapins la seconde qui suit, ne rendant même pas le ballon aux Algériens qui l’avaient sorti pour qu’ils puissent, soi-disant, soigner leur joueur. Ils ont simulé des agressions algériennes, se roulant par terre. Un spectacle qui a valu un carton jaune à Belkalem. Mais le pire a été la volonté d’allumer la mèche en tribune en provocant sans cesse le public de Tchaker pour obtenir un mouvement de foule comme celui de Dakar, la veille, qui a donné la victoire à la Côte d’Ivoire, 3-0 sur tapis vert. Leur dernière chance de qualification. Aidés de leur numéro 10, le capitaine, enragé et agressif, Saad, champion de la perfidie, et leur numéro 6, Esnani, tricheur professionnel, les Libyens ont tenté de quitter le terrain, méprisant toutes les règles de bienséance et de fair-play prônées par la CAF et la FIFA.
Ils auraient mieux fait de se concentrer sur leur niveau
Dire que cette équipe libyenne a eu le comportement d’une équipe de quartier serait faire offense aux footballeurs amateurs et de quartier qui sont des gens respirant la culture foot dans le sens noble du terme. Les Libyens, inventeurs du «hooliganisme sur le terrain» et non plus en tribune, auraient mieux fait, plutôt que de faire dans la «hogra» et l’anti-jeu, se concentrer plus sur le jeu et mieux se préparer. Car, honnêtement, même si, au vu des conditions dantesques qui ont caractérisé ce match, les Verts ont réussi une qualification héroïque, il n’en demeure pas moins qu’ils ont affronté un adversaire libyen sans fond de jeu, sans intelligence de jeu, sans individualité et surtout sans condition physique, mais ballon d’or de la triche et de la mauvaise foi qui n’honore pas leur pays et les moyens que celui-ci a mis en œuvre pour leur permettre de représenter leur drapeau dignement..
M. B.