Ils se sont imposés par deux buts à un, mais ils auraient pu battre la JSMB avec un score plus lourd, s’ils avaient concrétisé toutes les occasions créées. Les Béjaouis n’ont pas montré grand-chose durant ce derby. Ils ont échappé à une correction sur le terrain du 1er-Novembre. Ce succès confirme que la JSK revient dans la course au titre et que les contre-performances concédées lors des premières journées n’étaient que des accidents de parcours.  Voulant tuer le derby dès les premières minutes de la première période, les Canaris ont affiché leurs prétentions dès le coup d’envoi. Messaâdia a donné l’alerte à la 2e mi-temps, mais son tir passe à côté. Ensuite, c’était au tour de Maroci d’inquiéter le gardien Si Mohamed. Très bien organisés sur le terrain, les locaux n’ont laissé aucun espace à leurs adversaires. Ils ont imposé leur loi, mais ils ont attendu la 38e minute pour trouver le chemin des filets par l’intermédiaire de Rial. 

D’une tête décroisée après un corner bien botté par Ziad, le défenseur kabyle trompe le gardien de la JSMB. Ce but a désarçonné complètement les visiteurs, lesquels encaissent un deuxième but à la 45e minute. Servi par Remache, Messaâdia parvient à inscrire un deuxième but dans une position difficile.   

Dominés de bout en bout par les Canaris, les Béjaouis ont eu du mal à développer leur jeu habituel. Ils étaient totalement dépassés et ils donnaient l’impression de subir la loi des locaux. Bien qu’ils soient menés au score par deux buts à zero, ils n’ont rien fait pour reverser la vapeur. Excepté la tentative de Zerara à la 56e minute, ils se sont contentés de défendre. Mais ils ont réussi tout de même à sauver la marque dans les arrêts de jeu par l’intermédiaire de Mebarki. Profitant de la déconcentration des locaux, ce dernier réduit la marque à la 93e minute. Cette défaite a coûté à la JSMB sa place de leader, alors que la JSK revient dans la course au titre à la faveur de sa deuxième victoire consécutive. Son succès est largement mérité face à un leader méconnaissable sur le terrain.            A. H.

L’entraîneur Enrico Fabbro était aux anges au coup de sifflet final. Son équipe a réussi non seulement à récolter les trois points du derby, mais elle a donné aussi une vraie leçon de football au leader du championnat. «On a bien joué aujourd’hui. Notre victoire est largement méritée. Je dirai que les derbys, c’est ma spécialité. Il fallait qu’on confirme notre bonne santé après la victoire arrachée haut la main à Chlef et on l’a fait de fort belle manière», dira Fabbro.

«On a trouvé la bonne tactique» 

Tous ceux qui ont assisté ou suivi le derby kabylo-kabyle sur le petit écran reconnaissent à l’unanimité que la JSK était supérieure à la JSMB qui, pourtant, n’a concédé aucune défaite lors des 5 premières journées du championnat. A cet effet, le coach italien dira : «On a trouvé la bonne tactique qui nous a permis de récolter les trois points du derby. Mais malgré ce précieux succès, on doit garder les pieds sur terre, car le championnat est encore long. On doit travailler d’arrache-pied pour confirmer notre bonne santé dans les matches à venir.» 

A. H.

L’entraîneur de la JSMB a reconnu au coup de sifflet final que son équipe a raté son derby. «On a trouvé toutes les difficultés pour entrer dans le match. On est passés à côté en première mi-temps, ce qui nous a valu d’encaisser deux buts. Malgré nos efforts pour revenir dans le match en deuxième mi-temps, on n’a pas pu renverser la vapeur. Autrement dit, c’était déjà trop tard. C’est difficile de marquer deux buts à la JSK sur son terrain. On a fait le maximum, malheureusement on a concédé notre première défaite. Maintenant, on doit vite se ressaisir.» 

A. H.

A l’instar de son entraîneur, Brahim Zafour avoue que son équipe a raté l’entame du match. Il affirme que les deux erreurs commises en première mi-temps ont été fatales pour la JSMB. «On a mal débuté le derby. On a commis deux erreurs en première mi-temps et on les a payées cash. On est passés à côté en première période et en dépit de notre volonté de revenir au score en deuxième mi-temps, il était déjà trop tard. Il faut qu’on réagisse vite pour chasser le doute.»