Sur sa nomination en tant qu’entraîneur en chef du Nasria, Gaci nous dira : «Je tiens d’abord à remercier les dirigeants du club pour la confiance qu’ils ont placée en moi. Cette décision répond à des considérations sportives, du moment qu’elle permet à l’équipe de travailler dans la continuité de ce qui a été fait depuis l’entame de la saison. J’espère aussi que cette décision n’est pas justifiée uniquement par la continuité, mais aussi par le fait que les dirigeants aient pu apprécier le travail accompli jusque-là. Pour ma part, je suis tout à fait prêt à relever le défi en compagnie de Brahim Boumachouk».
«Un challenge des plus difficiles»
Cette nomination de Gaci à la tête de la barre technique est un gros défi pour le désormais ex-adjoint d’Aït Djoudi, reste qu’elle intervient au plus mauvais moment pour le coach Gaci, qui aura à se taper trois matches consécutifs à l’extérieur, de gros tests pour le nouvel entraîneur du NAHD : «Il ne faut pas du tout croire que le fait d’hériter d’une équipe qui se trouve en tête du classement est quelque chose qui va me faciliter la tâche, bien au contraire, puisque j’aurai certainement à vivre avec la comparaison qui sera faite entre mes résultats et ceux obtenus sous l’ère d’Aït Djoudi. Prendre l’équipe à la première place, sous-entend que je dois maintenir cette cadence, où tout autre résultat sera perçu comme un échec. C’est dire que c’est un challenge difficile pour moi. Et pour bien corser les choses, j’hérite d’un début rude, avec trois déplacements successifs, dont deux des plus périlleux à El Khroub et à Mohammadia. Il faut savoir qu’on n’est jamais à l’abri d’une défaite, et si elle vient, elle sera mise sans aucun doute sur mon dos. On tentera donc de relever ce gros challenge.»
«Le bilan d’Aït Djoudi est exceptionnel»
Revenant sur le bilan de son prédécesseur, le nouveau patron de la barre technique du Nasria nous affirmera qu’Aït Djoudi a réalisé un parcours exceptionnel avec le NAHD, et qu’il va falloir lui rendre hommage pour le travail accompli : «Je pense que tout le monde sera d’accord avec moi, lorsque je dirai que le bilan d’Aït Djoudi est exceptionnel. L’équipe est classée première, sans la moindre défaite depuis l’entame de la saison, et ce, malgré une préparation perturbée. Il faut donc rendre hommage à un monsieur qui a réalisé un excellent travail, et qui laisse le club dans une bonne position».
«Le match de coupe, on le jouera à 200%»
Le premier test auquel sera soumis le coach Gaci sera ce match du second tour régional de la coupe d’Algérie qui opposera le Nasria à son homologue de l’US Oued Amizour, sur cette rencontre le néo-coach nous dira : «Pour un premier match-test, pour moi en tant qu’entraîneur en chef, il n’y a pas pire comme option, car on va devoir affronter une équipe d’un niveau supposé inférieur, une défaite face à Amizour et tout tombera sur ma tête, alors qu’une victoire ne sera que logique. De ce fait, nous devons impérativement gagner ce match, qu’on va prendre avec le plus grand sérieux. On abordera donc cette partie à 200% de nos moyens, afin d’éviter que le doute s’installe après ce changement à la barre technique. Pour ce qui est de l’effectif, on aura quatre joueurs qui seront suspendus, cela permettra à quelques-uns de bénéficier d’un temps de jeu qu’ils n’ont pas eu depuis l’entame de la saison.»
«Cette succession de matches tombe au mauvais moment»
Bénéficiant d’une programmation démentielle avec cette succession de trois matches à disputer à l’extérieur, le Nasria n’a pas été gâté par la LFP. «Je pense qu’on n’a pas été du tout gâtés par la programmation, car se déplacer à trois reprises en l’espace d’une semaine est une chose difficile à gérer. On jouera vendredi à Tizi Ouzou, pour en suite se déplacer mardi à El-Khroub, avant de rallier l’ouest du pays trois jours plus tard pour affronter le SAM. Cette série de matches à l’extérieur tombe vraiment au mauvais moment pour moi, car après un parcours sans faute jusqu’à présent, une défaite sera perçue comme l’échec du coach Gaci, alors il va falloir bien gérer ces déplacements. Pour ma part, je suis prêt à relever le défi, tout en gérant une situation qui paraît assez difficile».
M. A.
Elle attend la validation du président Ould Zmirli
La direction a établi son plan de voyage
Comme rapporté par nos soins dans notre édition d’hier, le Nasria sera soumis à partir de ce week-end à un programme démentiel, avec trois déplacements successifs, un premier à Tizi Ouzou ce vendredi lors du match du second tour régional de Dame coupe qui l’opposera à l’US Oued Amizour, pour ensuite se déplacer mardi suivant au Khroub pour y affronter la formation locale de l’ASK, avant d’être opposé trois jours plus tard au SAM à Mohammadia. C’est dire que les coéquipiers de Boussaïd doivent effectuer un véritable périple en l’espace d’une semaine. Pour cela, la direction du club s’est réunie avant-hier après-midi en l’absence du président Ould Zmirli afin de tracer un plan de voyage qui sied le mieux à l’équipe et qui doit préserver la fraîcheur physique des joueurs qui auront à disputer trois rencontres très importantes. Ce plan établi par l’administration du club a été organisé comme suit : les Sang et Or rallieront dès demain la ville de Tizi Ouzou afin d’y affronter l’US Oued Amizour, une fois la rencontre terminée, ils regagneront la capitale, pour bénéficier d’une journée de repos (samedi) avant de reprendre les entraînements dimanche. Le lendemain, la délégation nahdiste prendra la route à destination d’Aïn M’lila, où elle élira domicile avant de rallier la ville du Khroub le lendemain après-midi à quelques heures du match qui l’opposera à l’ASK. Une fois la rencontre terminée, les Nahdistes regagneront Aïn M’lila afin d’y passer la nuit pour ensuite prendre l’avion à partir de l’aéroport de Constantine le lendemain matin à 11h à destination d’Oran. Une fois arrivés sur place, les poulains de Salem Gaci éliront domicile dans un hôtel à Mostaganem pour deux nuitées, avant de rejoindre la ville de Mohammadia vendredi jour du match face au SAM, pour rentrer au bercail à l’issue de la rencontre par bus. Tout ce plan de voyage n’est toujours pas officialisé, vu que l’administration du club attend la validation du président Ould Zmirli, lequel aura à financer tous les frais engendrés par ces déplacements.
M. A.