Décidément, rien ne va plus chez les Tlemcéniens du WAT qui viennent une fois de plus ou plutôt une fois de trop de se faire étriller par l’USMA à Bologhine, réduisant ainsi l’espoir d’une possible résurrection.

Malheureusement, le naufrage à Omar Hamadi a mis à nu les faiblesses criantes du club des Zianides au niveau des trois compartiments. En effet, la défense a pris l’eau de tous les côtés, alors que la ligne d’attaque, comme d’ailleurs à son habitude, est restée muette. Pourtant, les Bleu et Blanc se sont déplacés avec un moral plus ou moins au beau fixe d’autant plus que le nouveau président par intérim, Bentchouk, aussitôt intronisé à la tête du WAT, a reçu un chèque d’un montant de deux milliards 400 millions de la wilaya. Ce qui lui a permis de rassurer un tant soit peu les joueurs en leur payant deux mois de salaire. Par ailleurs, le boss du Widad, en commun accord avec l’entraîneur en chef Kherris, a fait appel à Laâredj Boussehaba pour seconder ce dernier. Malheureusement, ces dernières décisions n’ont pas eu l’effet escompté puisque les coéquipiers du capitaine Anwar Boudjakdji concédèrent une énième défaite sur un score qui en dit long sur la situation actuelle de la formation des Zianides qui n’a pas fini de manger son pain noir. D’aucuns comparent le parcours des Bleu et Blanc en ce début de saison à celui de 2010-2011. 

Une mobilisation générale s’impose

En position de relégable, les Widadis devront réagir impérativement s’ils ne veulent pas revivre l’aventure vécue il y a cinq saisons lorsqu’ils ont été relégués en seconde division. Certes, le moment n’est pas propice pour faire le procès de quiconque, mais tous doivent se mobiliser pour sauver le WAT et le remettre sur les rails. Que ce soit les autorités, les dirigeants, les joueurs et les fans. En somme, une mobilisation générale est attendue pour préserver le Widad en Ligue 1 et rassurer ainsi les supporters tlemcéniens qui, plus que jamais inquiets quant à l’avenir de leur équipe préférée, craignent de revivre le scénario catastrophique de 2008. Aussi, le prochain match que disputeront les Widadis face à la JSS sur leur terrain mascotte de Birouana devra être celui d’un (nouvel autre) déclic. Pour peu que les Sameur, Tiza… oublient leur dernier faux pas et se concentrent uniquement sur cette rencontre.A. Z.