Le capitaine de la sélection algérienne, joueur de Getafe (Espagne), a été l’un des rares à avoir accepté de répondre aux questions des journalistes présents à l’aéroport d’Alger pour couvrir l’arrivée des internationaux algériens. Franc et sans langue de bois comme à son habitude, Mehdi Lacen a parlé de son statut de remplaçant à Getafe, du match de la Bosnie, mais aussi du groupe de l’Algérie. A sa sortie de l’aéroport, juste avant de monter dans le fourgon de la FAF qui devait le transporter à Sidi Moussa, le numéro 8 des Verts a, encore une fois, accepté de faire une halte afin de répondre à notre sollicitation pour d’autres questions.

-Vous allez affronter la Bosnie mercredi au stade du 5-Juillet, comment se présente pour vous cette rencontre ?

- C’est un match amical qui va nous aider à nous préparer pour la prochaine Coupe d’Afrique. Ce match va aussi permettre à certains joueurs qui ne jouent pas beaucoup dans leur club de gagner en temps de jeu afin d’être prêts pour les prochains rendez- vous.

 - Ce match va se jouer au stade du 5-Juillet, là où vous avez joué votre premier match avec l’Algérie. Quel est votre sentiment ?

- Oui, c’était contre la Serbie. A cette époque-là, on était qualifiés pour la Coupe du monde et là, nous venons de nous qualifier pour la CAN. Le contexte est donc un peu similaire. Seulement, je ne veux pas qu’on subisse le même sort. Face à la Serbie, on avait perdu 3 à 0 devant un stade plein à craquer…

- Vous avez parlé de joueurs qui ne jouent pas trop dans leur club et justement vous en faite partie…

- Oui, c’est vrai, ma situation est un peu compliquée en ce moment. Je suis remplaçant dans mon club et je n’aime pas l’être. A vrai dire, ça ne m’est jamais arrivé. J’ai toujours été titulaire partout où je suis passé, mais je reste patient. J’espère que ma situation en club changera.

 - Vahid est très inquiet quant à votre degré de compétitivité... 

- Il a raison d’être inquiet, moi aussi je le suis.

Avez-vous parlé avec votre coach ?

Vous a-t-il expliqué les raisons de votre mise sur la touche ?Non, je ne lui ai pas parlé. Je pense qu’il est un peu trop tôt pour le faire. - Plusieurs joueurs de l’EN sont blessés, comment expliquez-vous cette cascade ?

- Tout ce que je peux espérer de tout cœur, c’est de  les revoir avec nous à la CAN.

 - Vous êtes tombés dans le groupe de la mort…- Oui, c’est un groupe difficile. Nous devons bien nous préparer pour ce rendez-vous et faire en sorte de réaliser un bon parcours.

 - Ne pensez-vous pas que jouer la Tunisie en premier et la Côte d’Ivoire en dernier serait en votre faveur ?

- Franchement, on n’a pas encore commencé à penser à cela. Il reste encore deux mois et on aura tout le temps de faire ces calculs.   A. B.