Malgré toutes les carences qu’il y a eu mercredi soir sur la pelouse du 5-Juillet, malgré toutes le critiques qu’ont essuyées l’EN et ses responsables qui ont programmé un tel match dans un tel stade, malgré tout ce qu’on peut reprocher aux joueurs qui ont préféré observer le silence à la fin du match de peur de dire des bêtises sur l’organisation du match, malgré l’absence de tactique, de technique et du jeu sur le terrain vu les conditions, malgré tout cela, Vahid a tenu à positiver à la fin de la rencontre.

L’entraîneur bosnien, qui avait choisi de jouer ce match dans ce stade comme il l’a toujours voulu, a quand même retenu quelques points positifs grâce auxquels il pouvait tourner la page de cette rencontre définitivement et se consoler de cet examen qui aurait pu être plus riche en enseignements. En effet, d’aucuns ont remarqué que malgré les conditions difficiles, les joueurs ont quand même fourni des efforts sur la pelouse, ils ont fait de leur mieux pour pousser l’adversaire à jouer, ce n’était pas évident, mais avant tout c’était un combat et ils ont tenu à le remporter. Pour ce faire, les Verts ont fait preuve de beaucoup de courage, de combativité et ont affiché un très bon état d’esprit, ça se voyait qu’ils en voulaient. Un Kadir qui s’arrachait sur son côté gauche pour pousser le cuir le plus loin possible sur la pelouse, ou même un Guedioura qui réussissait ses tacles dans de vraies flaques d’eau, Djallit et Tedjar qui ont tiré au but, rien n’arrêtait les Verts qui ont tout fait pour honorer leur convocation et cette confiance renouvelée par Vahid. Même Feghouli que l’ancien coach du PSG n’a pas voulu faire jouer, considérant que sa technique n’allait pas être exploitée sur ce genre de terrains, a tenu quand même à jouer comme l’a déclaré Vahid à la fin de la partie. Cette envie en dit long sur l’état d’esprit régnant au sein de la sélection à la veille de la CAN, et qui nous laisse croire que cette rage de vaincre pourrait pousser cette EN le plus loin possible lors de la compétition africaine. S. M. A.