C\'est jeudi après-midi que le nouvel entraîneur de l\'USMBA, Abdelkader Iaïche, avait réuni ses joueurs, et ce, dès son arrivée à Sidi Bel-Abbès, en compagnie de son manager Idir. Le nouveau coach s\'est dirigé directement au stade pour assister à la séance d\'entraînement prévue à 15h au stade du 24-Février 1956, à huis clos et qu\'il avait préféré confier à l\'adjoint Fethi Benkabou.

Abdelkader Iaïche avait  rejoint le banc de touche, en laissant les deux adjoints assurer la séance sous son contrôle. Ce n\'est qu\'après la fin de la séance que le coach a décidé de parler à ses joueurs. Son discours aux joueurs était très clair et surtout sécurisant, nous avait indiqué une source, du fait qu\'il connaissait presque tout le groupe en lui apportant beaucoup d\'éclaircissements sur sa situation actuelle avec le club d\'El-Khadra, prouvant ainsi les dires qu\'il avait avancés, chose qui  avait surpris certains joueurs. Il leur a indiqué, par la suite, qu\'il était venu pour une mission bien spéciale, celle de faire sortir l\'USMBA de sa position actuelle et cela reste largement aux cordes de l\'équipe, du moment que l\'effectif présent d\'El-Khadra répond totalement à son objectif et qu\'il suffirait tout simplement une mobilisation de tout le monde et une bonne réaction des joueurs.     Après la séance d\'entraînement, le coach Iaïche s\'est dirigé en compagnie de son manager et des dirigeants de l\'équipe à l\'hôtel Beni-Tala pour prendre ses quartiers et d\'éventuelles nouvelles discussions à propos de quelques changements qu\'il compte apporter et surtout, des mesures qu\'il souhaite prendre en direction du groupe. Ainsi, l\'on a appris que le coach Iaïche a décidé de faire trois bonnes raisons comme ses priorités en direction de l\'équipe.     

Finie la navette Le coach Abdelkader Iaïche a souhaité, lors de la discussion qu\'il a eue avec les dirigeants de l\'équipe, demander aux joueurs résidant à plus de 60 km de Sidi Bel Abbès, de ne plus faire de navette tous les jours, car pour lui, faire quotidiennement plus de 160 à 300 km, comme c\'est le cas des joueurs au nombre de quinze, et qui résident à Oran, Aïn Témouchent, Tlemcen, Mostaganem et Relizane, distantes respectivement de Sidi-Bel-Abbès de 80, 60, 90, 130 et 150 km, pour une séance d\'entraînement. Il souhaite, dans ce sens, que tous les joueurs restent sur place en évitant de faire des allers et retours, car scientifiquement, cela est nuisible pour le physique des joueurs.     

Le wifi à la villa Pour que les joueurs ne s\'ennuient pas dans la villa, le coach avait demandé aux dirigeants de mettre à la disposition des joueurs le wifi à la nouvelle villa, lieu d\'hébergement de l\'équipe, car cet avantage va permettre aux joueurs de passer leur plus grand temps libre à se connecter que de sortir dehors, car ils ont besoin de beaucoup de concentration. Les dirigeants n\'ont pas vu d\'inconvénients, ils auraient même promis aux joueurs de les aider avec 10 000 DA pour une location d\'appartement si cela était leur souhait en cas où certains refusent  une résidence collective.

Travailler avec un groupe qui joue souvent      Ayant jugé un effectif trop élevé de joueurs qui s\'entraîne avec les seniors, en raison de la présence de quelques joueurs espoirs, le coach Iaïche a préféré travailler avec un groupe amoindri (moins de vingt-cinq joueurs) pour pouvoir bien faire \"passer son message\". Il préfère que ceux qui ne jouent pas s\'entraînent avec les espoirs, notamment les jeunes espoirs, le temps de remettre à niveau le groupe des seniors avant d\'aller voir de plus près les espoirs pour apporter sa contribution dans cette catégorie considérée comme l\'antichambre des seniors.     M. B.