Suite aux événements qui se sont produits entre supporters à la fin du match de coupe USMAn-Amel Guelma, le président annabi Boudiaf accuse directement Menadi.

Contrairement à ce qui été gonflé et rapporté par une certaine presse, il n’y a pas eu beaucoup d’accrochages ni de dégâts à l’intérieur du stade entre supporters. Les joueurs ont pu regagner les vestiaires sans problème. Ce sont quelques supporters annabis ultra qui ont commencé les hostilités par de la provocation caractérisée en jetant des pierres en direction des supporters de Héliopolis. Pourtant, la partie s’est terminée dans un grand fair-play et un esprit sportif partagé entre les 22 acteurs, d’ailleurs la différance du niveau était claire et  l’USMAn s’est qualifiée logiquement sans aucune contestation. Provoqué par un tel arrosage de pierres sans aucune raison, les supporters de Héliopolis ripostèrent alors pour se défendre et cela s’est dégénéré. La bagarre entre les supporters s’est alors poursuivie et intensifiée dehors, d’abord aux alentours du stade puis au niveau du village pour atteindre l’axe routier Guelma-Annaba. Outre les dégâts matériels, de nombreux blessés ont été hospitalisés. L’intervention des unités spéciales a pu finalement ramener le calme. Ces événements tragiques ont fait réagir le président Abdelhamid Boudiaf qui n’y est pas allé avec le dos de la cuillère : «Je suis vraiment attristé par ce qui s’est passé. Les provocateurs annabis ne sont pas des supporters de l’USMAn. Ce sont des voyous à la solde de Menadi. C’est lui le responsable. Il le manipule et les manœuvre lui et son entourage pour nous déstabiliser et déstabiliser aussi l’équipe». Et d’enchaîner. «Il a déjà provoqué les émeutes du match face au NAHD. Nous avons alors payé cher et il continue à le faire à chaque occasion qui se présente. Nous n’allons pas rester les bras croisés face à une telle situation qui est grave.» Boudiaf est décidé à sévir et à sécuriser son club contre toutes les tentatives qui se fomentent contre son bureau.

«Nous allons sévir»

 «Nous allons agir au niveau de la sécurité pour éliminer tous les meneurs des actes de violence. Au niveau du stade, des surveillances discrètes seront en permanence. Nous ne laisserons plus le champ à ces énergumènes qui portent atteinte à l’image du club et à celle de ses véritables supporters. La peur doit désormais changer de camp et l’ordre doit régner dans les gradins et hors du stade. Nous sommes en train d’élaborer des plans d’action pour sévir.»

B. R.