On aimerait bien attribuer le proverbe «tel est pris qui croyait prendre» à cette rencontre des Bel-Abbésiens face à la JSK. En effet, la JSK, dès son entrée en jeu, a voulu surprendre les locaux. Dès le départ, les joueurs, à l’image de Messaâdia et Bencherifa, paraissaient sûrs d’eux et jouaient avec beaucoup d’aisance face aux Bel-Abbésiens qui n’ont pas beaucoup inquiété les visiteurs durant toute cette première période, si ce n’est ces deux timides premières actions de Slimane et de l’arrière latéral Kada Benyacine.En seconde période, les Bel-Abbésiens changent complètement de visage et surprennent les Kabyles grâce à une vivacité et une intelligence dans le jeu basées sur de très belles combinaisons, et cela avec l’appui de leurs supporters. Les camarades de Belkalem, sorti sous les applaudissements du public après sa blessure à la 56’, s’aperçoivent que c’est une équipe totalement différente de la première mi-temps qu’ils eurent en face. Les coups de boutoir de l’attaque d’El-Khadra avaient fini par inciter Fabbro à revoir certaines cartes, notamment avec l’incorporation de Mokdad à la place du jeune Lamhane pour repousser les assauts de l’adversaire. Mais cela ne les a pas empêchés de commettre l’irréparable par le capitaine Rial, pourtant excellent lors de la première mi-temps, sur l’attaquant Cyril. C’est le penalty pour les Bel-Abbésiens, un penalty synonyme de défaite pour les Kabyles et pas plus. Les Kabyles auraient dû écouter Madoui et HabbiAinsi, on peut avancer que la victoire des locaux fut beaucoup plus tactique qu’autre chose, du fait que les locaux ont opté pour la prudence en conservant leur fraîcheur physique pour la seconde mi-temps et là on se demande, comment les responsables de la barre technique de la JSK ne sont pas renseignés sur les prestations des Bel-Abbésiens lors des deux derniers matchs afin d’avoir une idée, surtout que les coachs adjoints des deux derniers adversaires, à savoir Madoui, de l’ESS, et Habbi, du MCEE, l’avaient si bien expliqué à la télévision et dans la presse écrite en affirmant que l’équipe joue bien en première mi-temps et fléchit en seconde période après s’être bien dépensée au moment où Iaïche avait bien supervisé les matchs de la JSK avec ses joueurs. En somme, après ce beau succès face à un gros calibre de la trempe de la JSK, El-Khadra peut respirer.M. B.
El-Khadra respire Lère Iaïche a commencé
El-Khadra a bien réussi son coup, alors que beaucoup dobservateurs navaient pas misé sur une telle performance face à la grande JSK, un prétendant au sacre final.