Quoi qu’il en soit, Ghodbane a bel et bien entamé sa mission la semaine passée (il était présent contre la JSK). «J’ai opté pour lui parce que j’estime que c’est un fils de bonne famille connu surtout pour son sérieux. Nous avons évolué à une époque ensemble au CABBA. C’est un fils du club qui a l’avantage de ne pas s’ingérer dans les situation conflictuelles», explique l’entraîneur en chef du club des Bibans.
Abbas : «Mosrati ne m’a pas convaincu»
Le milieu de terrain tunisien, Madjdi Mosrati, qui avait pourtant entamé la saison en héros devant un public qui ne cessait point de crier haut et fort son nom, se montre peu correct au fur et à mesure que la saison progresse : absentéisme, simulation de blessures, mensonges… En somme, le joueur perd l’estime des gradins. C’est pour toutes ces raisons combinées qu’Abbas se dit ne pas être convaincu de son rendement. «Je pensais qu’il allait apporter un grand plus à l’équipe, malheureusement, ça n’a pas été le cas, du moins jusqu’à présent», rapporte le driver.
Messaoudane : «Cette victoire nous permet de respirer»
Sous pression avant le match de son équipe face à la JSK, le président du CA, Djamel Messaoudane, pratiquement le seul responsable omniprésent avec l’équipe, même dans les moments les plus difficiles, n’avait pas caché sa joie après le succès de son équipe. «Une bonne bouffée d’oxygène», dira-t-il, faisant allusion à la victoire étriquée du Ahly.
Il a été harcelé par les joueurs Messaoudane avait quitté le vestiaire tardivement parce qu’il était obligé de faire face à des joueurs furieux contre lui à cause de leur dû.
Mais il a, malgré tout, réussi à convaincre les mécontents de patienter encore un peu. «D’ici la fin du mois, nous allons recevoir une subvention conséquente qui soulagera particulièrement nos peines et calmera peut-être les protestations», déclare-t-il.
Saâdi : «Nous sommes en nette progression»
L’homme à tout faire du CABBA, le jeune Mohamed Saâdi, au fur et au moulin, estime que lui et ses coéquipiers sont en nette progression notamment après l’arrivée d’Abbas. De toutes les façons, il faudrait retenir que cette même remarque a été faite par deux spécialistes, en l’occurrence Korichi, le sélectionneur de l’EN, et Meddane, l’ex-manager de la JSK.
Ali Guechi : «J’avais besoin de prouver»
Auteur d’une bonne prestation qui lui a valu le respect des joueurs adverses, à l’instar de Rial et Belamri, qui l’ont salué en fin de match, Ali Guechi avait besoin de prouver qu’il était toujours présent, selon ses propres dires. En effet, absent des terrains depuis plusieurs matchs, Ali Guechi était dans l’obligation de prouver d’abord au coach qui l’avait sanctionné par mesure disciplinaire (absence non autorisée) qu’il était en mesure de se rattraper dignement et de répondre présent à son équipe au moment où elle a besoin de lui.
Benchergui tente de justifier son choix
Benchergui n’arrive plus à convaincre personne lorsqu’il évoque son cas supposé, selon lui, relever d’un problème en rapport avec une blessure dite sévère. Le médecin de l’équipe précise : «Je lui ai prescrit les mêmes injections qui lui ont été conseillées en Tunisie, où il n’y a pas de super médecins ou une médecine miracle contre l’arthrose.»