«J’ai dépensé plus de cinq milliards de ma poche cet été», déclarera maintes fois Djebbari qui poursuivit en justice Abdelilah et Kalaidji en espérant qu’il sera réhabilité par cette même justice. Entre temps, Djebbari aurait déposé un dossier, croit-on savoir, en béton chez le notaire, accompagné d’un chèque de 10 milliards qu’il verserait dans le capital de la société afin de devenir actionnaire majoritaire. Or Baba, qui nourrit les mêmes ambitions, ne compte pas lâcher prise et afin d’appâter les supporters, le propriétaire du complexe Mezeghena s’engage à renforcer l’équipe au prochain mercato en ramenant des éléments de valeur. Pour la petite histoire, depuis qu’il l’a déclaré, Baba est assailli par des pseudo-managers qui lui proposent des joueurs qui sont aux portes de la… retraite, ou qui n’ont même pas le niveau pour jouer en L2. Toujours est-il que ses proches conseillers veillent à ce qu’il ne se trompe pas dans ses choix si jamais il sera intronisé premier responsable du MCO, vu que les actions en justice introduites par Youssef Djebbari pourraient le propulser d’un moment ou un autre, président du MCO.
Naftal temporise
Si les actuels dirigeants actuels prétendent que la cession de 75% des parts de la société au profit de Naftal serait imminente, pourquoi alors on s’agite pour introniser Belhadj Ahmed président du club, car en devenant actionnaire majoritaire la filiale de Sonatrach désignera ses hommes pour gérer le MCO. Néanmoins, d’après une personne proche du dossier, Naftal va temporiser un peu, toutefois elle envisage de sponsoriser seulement le MCO cette saison, et un montant de 4 milliards a été même avancé comme apport de cette filiale. Une fois que la situation du club s’éclaircira, Naftal intégrera le capital du club.
M. S.
Prime de 10 millions
C’est le montant, parait-il, promis par la direction aux joueurs après leur succès sur la JSS à condition qu’ils réussissent à faire un bon résultat à Chlef samedi, a-t-on appris.
ASO-MCO samedi à 15h
Dans le programme de la prochaine journée du championnat de L1, la LFP a fixé l’horaire du match entre l’ASO et le MCO à 15h.
Baba débouté
Dans l’affaire qui l’oppose aux deux membres du conseil d’administration Abdelilah et Kalaïdji, qui est passé dimanche, on croit savoir que le tribunal aurait jugé la plainte déposée par Baba irrecevable et ce dernier compte faire appel. Pour rappel, ayant prêté l’année dernière la somme de deux milliards à ces deux dirigeants, Baba a engagé des poursuites judiciaires pour chèque impayé, qui est en sa possession, contre les deux membres du CA.
Ouasti intègre l’entraînement collectif
De retour aux entraînements depuis plus d’une semaine, Zoubir Ouasti a intégré hier l’entraînement collectif qui s’est déroulé le matin au stade Chahid Keloua.
Aouedj reprendra t-il ce mardi ?
Huit jours après s’être fait opéré au ménisque, Sid-Ahmed Aouedj devrait reprendre l’entraînement ce mardi. Hier, le jeune milieu offensif mouloudéen devait subir un contrôle médical avant d’obtenir le feu vert pour reprendre l’entraînement.
Zidane de retour
Victime d’une méchante blessure à la cuisse, Amine Zidane, qui est resté aux soins près d’un mois, a repris hier matin l’entraînement. Néanmoins, l’ancien défenseur de l’USMA s’est contenté de quelques tours de piste en compagnie de Sebbah et Fedal.
Dagoulou-Sandaogo, les raisons d’une absence
Les deux chouchous du public mouloudéen étaient absents hier matin à la reprise, une absence due à un problème que la direction pouvait résoudre facilement. En effet, comme on le sait, un véhicule est mis à la disposition des deux joueurs, loué à 2000 DA par mois auprès d’une agence de location véhicule. Avant-hier, le délai de location ayant expiré, la direction, qui devait payer 6 millions de centimes à cette agence, ne l’a pas fait dans les délais et l’agence a récupéré son véhicule. En constatant leur absence hier matin, le manager général Sofiane Elimam a appelé Dagoulou pour savoir pourquoi lui et Sandaogo ne sont pas venus au stade. L’international centrafricain lui répliquera : «On n’a pas de voiture pour venir au stade.» Il parait que pour la séance de l’après-midi, le manager du club est allé avec son véhicule ramener les deux joueurs en attendant de régler ce problème qui n’aurait dû jamais avoir lieur.
M. S.
Boumechra : «On est sur la bonne voie»
Avec deux succès consécutifs à domicile, le club oranais est sur la bonne voie, c’est ce que confirme d’ailleurs le milieu offensif mouloudéen qui commence à prendre ses marques dans sa nouvelle équipe.
- Et de deux pour le MCO…
- Cette deuxième victoire, on a vraiment sué pour la décrocher. En première mi-temps d’ailleurs, on a subi la domination des Bécharis, néanmoins, après les réglages opérés à la pause par notre entraîneur, on a repris sérieusement les choses en main, et à la fin, on est contents de cette victoire. Cependant, il y a une situation à prendre en considération, entre produire du spectacle ou gagner nos matches, on préfère de loin cette dernière option. Or, cela n’est pas bien perçu par nos supporters qui doivent comprendre que notre but est de récolter le maximum de points pour s’extirper de la zone rouge.
- On en reparlera à la fin de l’aller, non ?
- Justement, deux derbies palpitants nous attendent. Pour moi, on doit engranger entre 4 à 6 points dans ces deux derbies, soit un nul ou une victoire à Chlef, et bien entendu un succès sur le WAT à Oran. Cet objectif, on peut l’atteindre si d’autres paramètres (allusion à l’arbitrage - Ndlr) n’entrent pas en jeu.
- Selon vous, l’équipe est désormais mieux blindée ?
- La preuve en est samedi où on a fait une mauvaise première période, les supporters nous conspuent, mais à la fin, on a réussi à battre la JSS. Cela prouve bien que notre équipe est en constant progrès, et surtout le groupe a pris confiance.
- Qu’est-ce qui a changé selon vous ?
- Sans jeter de fleurs à Benchadli, il est plus souple avec les joueurs auxquels il accorde même une liberté, et ces derniers le lui rendent bien en se donnant à fond sur le terrain ; à l’entraînement, nous bossons bien, il faut le reconnaitre, sans oublier cette entraide entre joueurs qui sont tous solidaires. Ce sont là à mon avis les principales raisons de notre retour au premier plan.
- Au bon moment en plus…
- Absolument, il ne fallait pas laisser l’écart se creuser entre nous et les autres concurrents pour le maintien, cette prise de conscience de tous est également la clé de notre réussite. Evidement, on n’est pas encore tiré d’affaires, toutefois, notre souhait le plus cher est de terminer la phase aller en étant hors de la zone relégable, et après un retour fort de cette confiance, l’équipe carburera à plein gaz, c’est certain.
- D’après l’entraîneur samedi, tellement exaspéré par le comportement des supporters, certains joueurs ont demandé à sortir ?
- Personnellement je n’ai pas demandé au coach de me sortir. Franchement, je n’accorde aucune importance à ses insultes des supporters. Chez nous en Algérie, on est habitué à vivre de telles choses, donc ce n’est pas nouveau. Cependant, le fait grave est lorsqu’on s’aperçoit que notre public est divisé, là il y a danger, cette division ne doit pas exister, sinon le club sera le grand perdant.
- Petit à petit, les recrues commencent à s’illustrer, serait- ce, une réponse à ceux qui vous ont critiqués ?
- Je dirais que les nouveaux commencent à mieux réagir à la pression de l’entourage du club qui est trop exigeant à comparer avec ce qu’on voit ailleurs. En outre, la confiance accordée par Djamel Benchadli y est pour quelque chose dans l’amélioration du rendement des nouveaux.
- Vous concernant, ceux qui vous connaissent disent que vous avez besoin de réconfort moral pour donner la plénitude de votre talent, c’est vrai ?
- Je ne le nie pas. Sincèrement, si j’ai le soutien de mes dirigeants, supporters, coéquipiers et des entraîneurs, je peux donner beaucoup mieux, je suis sensible et quand je m’aperçois que tout le monde au club me soutient, cela me donne des ailes et me pousse à fournir des prestations de haute facture.
M. S.