Après une réunion avec le staff technique et qui a duré plus de trois heures, le comité de sauvegarde que préside Djillali Bensenada a décidé de mettre en œuvre cinq mesures d’urgence pour tenter de sauver le club de la relégation.

 Toutefois, toutes les  parties, notamment les pouvoirs publics, doivent assumer leurs responsabilités et engager les efforts qu’il faut pour tenter d’apporter sa contribution, car il y a vraiment urgence à l’USMBA. Le problème administratif, toujours en suspens, doit être réglé au plus vite, et ce, avant de prendre toute autre décision importante concernant d’autres plans. En effet, actuellement, l’USMBA, sur le plan juridique, est dans le vent, le président de la SSPA/USMBA, Baghdad Benaïssa s’est dit partant alors qu’il détient toujours la signature sans qu’il en soit vraiment responsable. Le directoire désigné par la DJS pour gérer les affaires  courantes de l’USMBA pendant une période bien déterminée (45 jours) attend toujours la tenue de l’AG élective, qui, pour rappel, fut empêchée par les supporters. Il a géré l’équipe à sa guise et le résultat est là ! L’équipe est bonne dernière avec 10 points au compteur à la fin de cette phase aller.

Un comité de gestion aux mains liés

Ainsi, le comité de sauvegarde désigné par… les supporters qui avaient fait appel à lui pour apporter sa contribution en matière d’expérience et de gestion par le passé a répondu à l’appel des inconditionnels, toutefois, il se dit bloqué du fait qu’il n’a pas reçu de suite de la part des autorités locales, notamment la DJS, après lui avoir transmis des correspondances dans lesquelles il cherchait à attirer leur attention sur la situation actuelle de l’équipe, notamment administrative, et de leur rendre compte du programme de travail et de son plan de sauvetage qu’il souhaite mettre en pratique dans les plus brefs délais. Le comité affirme par la suite qu’il ne compte prendre aucune décision si, administrativement, rien ne sera fait d’ici le début de la semaine prochaine, soit après le retour de l’équipe de Constantine. «Nous serons obligés de jeter l’éponge si, administrativement, rien ne se fera d’ici samedi ou dimanche prochains. On n’a pas de temps à perdre encore. Que chacun assume ses responsabilités», avait martelé le président du comité. Pour revenir aux cinq mesures prises par le comité de sauvegarde pour sauver le club, elles se résument ainsi :

1- Régler le problème administratif de l’USMBA, c’est à dire tenir l’AG du CSA et élire un président ainsi qu’un président du conseil d’administration au courant de la semaine.

2- Demander à Baghdad Benaïssa, l’actuel président de la SSPA/USMBA de réunir son conseil d’administration et de se prononcer dans la semaine suivante en décidant soit de rester à la tête de la SSPA/USMBA, soit de partir, car il n’est plus question que les gens viennent lui demander de signer des documents et des licences. Soit il assume en tant que PDG, soit il délègue ses pouvoirs à quelqu’un d’autre de son conseil d’administration, et, dans ce contexte, rien ne l’empêche de désigner un autre président du CA même s’il n’a pas l’intention de vendre ses actions. Le plus urgent dans tout cela est que cette réunion du conseil se tienne pour sortir avec une décision finale où il n’y aura pas de provisoire.

 

3- Sur le plan technique, qui reste à mettre en œuvre pour sauver le club, il faut renforcer l’équipe avec des éléments capables d’injecter un nouveau sang, revoir les postes à pourvoir, préparer un regroupement d’une semaine durant le mercato, éviter la navette aux joueurs et les regrouper dans une structure d’accueil décente avec toutes les commodités de récupération et de divertissements possibles pour leur éviter des allers et retours.

4- Eviter la présence constante de certains supporters devant chaque porte d’entrée qui ne font qu’insulter les joueurs, et ce, dans le but d’éviter aux joueurs cette grosse pression et ce comportement néfaste de les stresser continuellement.

5- Les joueurs lors de cette phase retour doivent donner sur le terrain pour avoir ces résultats. On ne peut les faire jouer s’il n’y aura pas de président du CSA et de président du conseil d’administration.

M. B.