Le CRB devait effectuer son stage de préparation hivernale à Tlemcen. En collaboration avec le staff technique, les responsables du club ont choisi cette ville, plus précisément l’hôtel La Renaissance pour accueillir les Belouizdadis durant dix jours. Mais finalement les joueurs du club qui réclament leurs arriérés depuis le début du championnat national, ont décidé de ne pas se déplacer à la ville des Zianides et de boycotter du coup le stage. Devant cette situation, les dirigeants du club qui se sont réunis avant-hier dans la soirée pour, principalement intégrer Mokhtar Kalem, récemment élu président du CSA au conseil d’administration, ont décidé de programmer un autre stage, soit à Alger, à l’hôtel Necib, ou à Zemmouri, dans la wilaya de Boumerdès. Ce sont les deux options sur lesquelles les responsables du club se sont mis d’accord. En principe, les Belouizdadis rentreront en regroupement à partir de demain dans la perspective de préparer la phase retour du championnat national.
Bouali devrait faire le choix
Maintenant que les dirigeants ont décidé de programmer un stage dans l’une des deux villes citées ci-dessus, ils ont décidé également de laisser le choix à l’entraîneur en chef, Fouad Bouali, de designer l’endroit qui lui convient. C’est donc au coach de choisir entre l’hôtel Necib ou la ville de Zemmouri. Bouali devait prendre sa décision hier, ou au plus tard aujourd’hui pour que le stage débute demain.
Les joueurs rejoindront-ils le lieu du stage ?
Bien que les dirigeants aient choisi un autre endroit pour le stage hivernal, il n’en demeure pas moins que les joueurs, qui ont boycotté le récent stage de Tlemcen, pourraient aussi faire l’impasse sur ce dernier. Il est utile de rappeler que les camarades du gardien Ousserir ont été fermes à ce sujet. Ils se sont mis d’accord pour ne pas effectuer de stage tant qu’ils ne toucheront pas leur argent. Donc la question qui se pose est de savoir si les joueurs rejoindront le lieu du stage ou s’ils décideront de boycotter également ce second regroupement ?
H. A. B.
Bouali : «Il faut sauver le Chabab avant que ce ne soit trop tard»
Intervenant hier sur les ondes de la Radio nationale, le coach du CRB, Fouad Bouali, est revenu sur le boycott par les joueurs du stage hivernal prévu initialement à Tlemcen. Il avoue que les joueurs l’ont appelé et lui ont dit clairement qu’ils ne voulaient pas partir à Tlemcen : «Les joueurs m’ont effectivement contacté et m’ont dit qu’ils ne voulaient pas partir à Tlemcen tant que la situation reste la même.» Néanmoins, le coach reste optimiste et pense que le stage aura lieu, et ce, même si les joueurs campent sur leur position : «J’espère qu’on trouvera une solution et que les joueurs reviendront sur leur décision. J’espère que tout rentrera dans l’ordre afin qu’on puisse débuter le stage très prochainement.»
«Si on n’effectue pas de stage, toute la phase retour sera compromise»
Fouad Bouali n’y est pas allé par trente-six chemins pour dire que si son équipe n’effectue pas de stage hivernal, il faut s’attendre à un scénario catastrophique durant la phase retour du championnat national. «L’équipe est appelée à jouer des matchs décisifs durant la phase retour du championnat. Si les choses restent telles quelles et que ce stage de préparation programmé n’a pas lieu, il ne faut pas s’attendre à un miracle à la reprise de la compétition. Je crains que toute la phase retour soit compromise», poursuit-il.
«Des joueurs m’ont dit qu’ils veulent partir»
Plusieurs joueurs du CRB ont émis le voeu de quitter le club, et ce, en raison de la non-perception de leur salaire. Bouali confirme que certains joueurs l’ont appelé et lui ont dit qu’ils désirent effectivement changer d’air. Pour lui, il ne peu rien faire et c’est à la direction de réagir pour les retenir. «Les joueurs m’ont appelé pour m’annoncer leur départ. Ils m’ont dit que les dirigeants ne s’activent pas pour les régulariser, ils partiront voir ailleurs», confirme le coach.
«Il faut sauver le CRB»
Bouali estime que la situation est catastrophique et il est plus qu’urgent que tous les amoureux s’unissent pour sauver le Chabab. «C’est vraiment regrettable tout ce qui se passe dans un grand club comme le CRB. Il faut l’union pour le sauver maintenant, il y a urgence et il faut trouver des solutions avant qu’il ne soit trop tard. Si aucune solution n’est trouvée rapidement, personnellement, je crains le pire pour l’équipe. Le Chabab aujourd’hui risque l’implosion», regrette-t-il.
«Mon avenir, je ne sais rien»
Enfin, l’entraîneur belouizdadi est revenu encore une fois à la question de son avenir avec le club. Il réaffirme que pour le moment, il n’a pas pris la moindre décision : «Je n’ai pris aucune décision concernant mon avenir, et ce, pour la simple raison que tout est encore flou.»
H. A. B.
Naïli devait récupérer hier sa lettre de libération
On a appris d’une source fiable que le milieu de terrain du CRB, Billel Naïli, devait récupérer hier sa lettre de libération de la direction du club. A l’instar de ses coéquipiers qui n’ont pas touché le moindre salaire depuis des mois maintenant, Naïli a émis le vœu de changer de club. Il a discuté par le passé avec le président sortant, Azzedine Gana, et il lui a dit clairement qu’il n’a pas la tête de poursuivre le chemin avec les Rouge et Blanc. Dans un premier temps, Gana était contre l’idée de lui remettre ses papiers. Cependant, il semble que par la suite les deux hommes sont arrivés à un terrain d’entente, car l’ex-Harrachi devait rencontrer hier le secrétaire de l’équipe, qui, lui, devait remettre sa lettre de libération.
Le CSC le veut
Notre source ajoute que Naïli, qui devait récupérer sa lettre de libération hier, avait des contacts avec le CSC. En effet, les responsables du club constantinois l’avaient accosté en fin de championnat et lui ont proposé d’endosser le maillot de leur équipe. Ces mêmes responsables ont pris attache avec lui avant-hier pour se renseigner sur sa situation. Naïli les a assurés qu’il va récupérer ses papiers et qu’il va venir à Constantine pour négocier avec eux un probable transfert.
H. A. B.
Le CRB devrait finaliser avec la CNEP-Banque le 13 janvier
De sources généralement bien informées, on a appris que le CRB devrait finaliser avec la CNEP le 13 janvier prochain pour la reprise de la SSPA/CRB. Les négociations entre les deux parties ont débuté il ya quelques jours, mais elles ont été interrompues car le PDG de la ladite banque était à l’étranger. Ce dernier était de retour avant-hier au pays et il devrait rencontrer les dirigeants du Chabab au cours de cette semaine. Si les autorités publiques donnent leur aval pour que la CNEP prenne le CRB, les responsables du club et le PDG de la CNEP devraient se rencontrer le 13 janvier prochain pour signer le protocole d’accord.
H. A. B.
Sahraoui a payé 150 millions pour récupérer sa lettre de libération
Le milieu de terrain du CRB, Saâd Sahraoui, a récupéré hier sa lettre de libération. Mais pour obtenir le fameux sésame, il a dû payer la somme de 150 millions.
Il devrait signer aujourd’hui au MOB
Sahraoui, qui a donc récupéré sa lettre de libération, devrait finaliser aujourd’hui avec le MOB. Le joueur est attendu aujourd’hui à Béjaïa pour signer un contrat de deux années.
H. A. B.
Lors de la réunion du bureau avant-hier
Les dirigeants refusent la démission de Gana
Les membres du bureau de la SSPA/CRB se sont réunis avant-hier dans l’après-midi. Lors de ladite réunion, Mokhtar Kalem a été intégré officiellement dans le conseil d’administration. Par ailleurs, le président sortant a réitéré son souhait de quitter le club et a dit aux dirigeants présents sur les lieux qu’il déposera sa démission lors de la prochaine AG. Mais ces derniers ont refusé et ont fait savoir au président qu’ils n’accepteront pas sa démission avant qu’un repreneur ne se manifeste pour la reprise de la SSPA/CRB.
H. A. B.
Un mois de salaire dans le compte des joueurs demain
Les joueurs du CRB devraient toucher un mois de salaire demain. Les dirigeants, qui se sont réunis avant-hier ont décidé de verser à chaque joueur un mois de salaire. Un geste qui pourrait faire revenir les équipiers du Lyès Boukria sur leur décision de boycotter le stage hivernal.